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Quand John Smith commence à réaliser ses premiers courts-métrages dans les années `70, le mouvement structuraliste est à son apogée en Grande Bretagne, aussi bien dans la pratique du cinéma expérimental, que dans l’essai écrit. Bien que certains de ses premiers films s’inscrivent dans ce courant, il appartient déjà à une deuxième vague de cinéastes qui tout en se reférant au structuralisme en prennent aussi distance. C’est avec ce regard critique que John Smith commence à réaliser des films qui utilisent "l’humour" pour évoquer mais aussi questionner des formes de narration. Cet humour devient par la suite un élément récurrent dans quasi tous ses films. Ceux-ci ont aussi la particularité de sonder les ambiguités et les connotations imaginaires de la langue anglaise, alors que visuellement ils s’inscrivent dans une forme d’imagerie où le phénomène purement visuel prédomine. John Smith (qui est aujourd’hui aussi prof de cinéma à Londres) n’a jamais réalisé que des courts métrages. La plupart ont circulé dans des festivals un peu partout dans le monde. En Belgique, ce sera une première...



Compilation pour ceux qui sont au moins à un stade 2 de leur English ! (excepté pour le court-métrage "Lost Sounds" qi n’a pas de commentaire). Mais il y a aussi l’aspect visuel des films, et même juste ça vaut la peine d’être découvert !

21.04 > 22:00


Des extraits de textes pris de "Word Associations and Linguistic Theory" de Herbert Clark se confrontent à des images de magazines. Mais il ne s’agit point, ici, d’une retranscription visuelle de notions académiques. En utilisant des ambiguités propres à la langue anglaise, John Smith joue avec la notion de "signification"(aussi bien de mots que d’images), et détourne l’habitude de prendre pour acquises des significations de mots, d’images, de concepts. Structuré comme une sorte de rébus, mots et images s’y entrechoquent, des mots tout d’un coup remplaçant des images, ou viceversa. Attention à ne pas vous y perdre !



Un nostalgique vitrier nous fait part de son savoir-faire et nous expose ses théories. Mais, évidemment, avec John Smith les choses ne s’arrêtent pas à ça. En prenant plaisir à nous trouver des métaphores qui relient le "verre" à la lumière et à la lentille de la caméra, il nous livre un film qui tourne avant tout autour des sujets de la mémoire, de la perception des choses et de leur changement. Basculant constamment entre une forme de réalisme et des artifices (à certains moments d’ailleurs dévoilés), "Slow Glass", tout en étant empreint de petits jeux ironiques, est probablement un film plus "sérieux" dans le registre de John Smith. Mais en même temps détrompez-vous de ce que vous pourriez vous imaginer comme "sérieux" ! Car son montage rapide, qui incorpore faux-raccords et effets de split-screen, est par contre bien impertinent !



Avez-vous jamais été tenté de ramasser une de ces cassettes-audio (vestiges d’une autre époque technologique) qui si souvent traînent par terre dans la rue, leurs rubans magnétiques flottant dans le vent ou moisissant dans une gouttière ? Pour John Smith la tentation en tout cas aura été telle que celle-ci à fini par ce traduire en ce film (réalisé avec la complicité de Graeme Miller, artiste-musicien) qui documente les petites trouvailles sonores faites dans un quartier de l’est de Londres. Au hasard de leurs balades, des bandes ramassées sur les branches d’un arbre, libérées d’un panneau de signalisation ou d’une antenne parabolique sont devenues autant de portraits de micro-environnements urbains. Et surtout ne croyez pas que John et Graeme ont triché ! Non, non ! Ils ont réellement grimpé sur les arbres et les poteaux électriques !!



Véritable film "miniature" "Gargantuan" nous livre les secrets de comment parler à un petit amphibien ! En 60 secondes...



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