NICOLAS ROEG (°1928) EST L’UN DES CINÉASTES BRITANNIQUES LES PLUS ORIGINAUX ET CONTROVERSÉS. IL DÉBUTE COMME CLAPMAN EN 1950 ET DEVIENT DÈS LE DÉBUT DES ANNÉES 60 UN TALENTUEUX CHEF-OPÉRATEUR. A CE TITRE, IL COLLABORE À DE NOMBREUX FILMS DONT "LE MASQUE DE LA MORT ROUGE" (1964) DE ROGER CORMAN, "FARENHEIT 451" (1966) DE FRANÇOIS TRUFFAUT OU ENCORE "PETULIA" (1968) DE RICHARD LESTER, AVANT DE S’ADONNER À LA MISE EN SCÈNE EN CORÉALISANT AVEC DONALD CAMMEL "PERFORMANCE" EN 1970. SES FILMS TRÈS PERSONNELS EXPLORENT LES CONSÉQUENCES SOUVENT FATALES DES HEURTS ENTRE LA MÉMOIRE, LE TEMPS ET L’ESPACE. IL Y RÈGNE UNE DIMENSION QUASI ONIRIQUE ; UN CONSTANT JEU SUR LE GLISSEMENT DU FANTASME AU RÉEL. LES PROTAGONISTES SONT INVARIABLEMENT DES "POISSONS HORS DE L’EAU", DES ÊTRES DÉRACINÉS EN QUÊTE D’IDENTITÉ, FASCINÉS PAR LA DÉCHÉANCE. ROEG DÉCRIT LE CINÉMA COMME UNE "MACHINE À EXPLORER LE TEMPS". SES FILMS SONT D’UNE GRANDE RICHESSE VISUELLE, D’UNE SCIENCE DU MONTAGE QUI LAISSE PANTOIS (PARFOIS PROCHE DES TRAVAUX DE BURROUGHS). LE PASSÉ ET LE PRÉSENT S’Y FONDENT EN RÉCITS ELLIPTIQUES ET STROBOSCOPIQUES, QUI PLONGENT LES SPECTATEURS AUX LIMITES DE LA CONSCIENCE. NOUS VOUS PROPOSONS, ENTRE LE 14 ET LE 18 MARS, SIX DE SES PREMIERS FILMS QUI L’ÉLEVÈRENT AU RANG DE CINÉASTE CULTE. ÉTRANGES, DÉROUTANTS, INSPIRÉS, ÉCLATÉS,... A VOIR OU À REVOIR ABSOLUMENT ; D’AUTANT PLUS QUE NICOLAS ROEG, EN PERSONNE, PRÉSENTERA SES FILMS AU NOVA LES 16 ET 17 MARS.