Edito

Depuis quelques années, octobre et novembre sont devenus des mois privilégiés pour les festivals de cinéma. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux, petits ou grands et de tous les genres. Une bonne raison, donc (une de plus), pour alléger notre programmation et aller profiter des films projetés chez nos confrères.
La multiplication des festivals n’est pas un phénomène uniquement belge : le réseau festivalier estt devenu un peu partout une alternative à celui des salles de cinéma indépendantes qui disparaissent. Si il est vrai qu’un grand nombre de ces festivals sont indispensables au défrichage de ce qui se fait dans le cinéma, il est malheureusement tout aussi vrai que beaucoup d’autres n’existent que parce que "l’événementiel" est dans l’air du temps. Aujourd’hui tout doit se vivre au moment présent, le Temps étant devenu un luxe presqu’anachronique. Les conséquences de ce nouvel état des choses dans le cinéma sont nombreuses, même si elles sont rarement visibles du grand public. Nous y reviendrons.
D’ici là, pour passer la saison des festivals et avant de se réattaquer à des programmations plus conséquentes, le Nova prend le temps d’un novembre paisible et éclectiqueŠ