20:00 : Humour noir ? A quelques jours de Noël, la parole est à Nelson Leglas, psychopompefunébriste, président de l’association "La mort c’est sympa" qui viendra évoquer son parcours au travers de reportages vidéo et de dessins animés :
€ "Les lignes de la main"/ "De Handpalmlijnen", 8 min.
€ "Le cabaret philosophique"/"Het Filosofisch Cabaret", 16 mn
€ "L"ossuaire dégingandé"/Het Slingerende Knekelhuis", 16 mn.
€ "Le grand saut"/"De Grote Sprong", 3 X 2 mn.
22:00 : "Si Jean-Pierre Mocky est une espéce de John Mac Enroe du cinéma alors Gérald est le Columbo de la société du spectacle : au début on ne le prend pas au sérieuxŠ et pourtant !" Ce dandy ténébreux et incompris reste dans l"ombre, préfèrant explorer les différentes facettes de sa personnalité plutôt que de se cacher derrière des personnages. Dans l’intimité du foyer, Gérald chantera sur des morceaux de démonstration du QY70 (boite à rythme séquenceur) et projettera ses clips super 8.
Une soirée sans obligation familiale. Juste des films : les vôtres ! C’est l’Open Screen, sans thématique imposée mais où les films "de fin d’année" sont évidemment les bienvenus (en général à remettre au Nova au moins trois jours avant la date + fiche technique). Dans le foyer, le Nova prévoit la soupe, à part ça c’est "auberge espagnole". Amenez vos restes, de bûches ou autres, si le coeur vous en ditŠ
L’Ambassade Universelle est installée à Bruxelles, dans l’ancienne ambassade de Somalie qui ne tient plus sa fonction suite à la déchirure de l’état somalien. Il s’agit d’un lieu d’habitation pour des personnes sans-papiers, d’un lieu de rencontre et de représentation de leurs droits, qui vise l’entraide et l’autonomie. Elle réunit des individus conscients de la discrimination produite par le lien à une nationalité et concernés par une pensée universelle.
Cette soirée sera l’occasion d’en fêter le troisième anniversaire (c’est en effet le 8 janvier 2001 que les locaux de l’avenue Roosevelt furent "réaffectés"). Depuis, c’est plus d’une centaine de personnes qui y sont passées, originaires de toutes les régions : Albanie, Algérie, Bengladesh, Equateur, Iran, Maroc, Rwanda, Ukraine, SomalieŠ
La soirée est accessible à un prix laissé à votre appréciation, selon votre envie et vos moyens, en soutien au projet. Elle se prolongera en musique dans le foyer. Aux platines, Bernard et Denis et leur registre varié allant du rock au ska en passant par la soul et le funk. http://www.universal-embassy.be
> SALLE
19:00
"Je suis un habitant - Chronique de vie(s) à l’Ambassade Universelle"
Quentin Jacques, Bxl, 2003, 53’, sound
Quentin Jacques, preneur de son, réalise une installation sonore. La vie quotidienne à l’ambassade et les témoignages de ses habitants en seront la matière première. La diffusion sera suivie d’une discussion avec le réalisateur et les habitants de l’Ambassade Universelle.
21:00
"Hop"
Dominique Standaert, BEL, 2002, 104’, VO fr & nl st bil / ov nl & fr tw. ond., 35mm
Un jeune sans-papiers d’origine africaine affronte l’Etat belge par tous les moyens pour retrouver son père arrêté par la police. Une fable moderne abordant des sujets comme les expulsions, l’arbitraire de l’Etat, l’humiliation de l’étranger, l’action directeŠ en s’adressant à tous les publics, couplant le sérieux à l’humour.
+ "Manifestation devant un centre fermé" (20 min, video, VOX, Bxl, 2003)
Un témoignage de la manifestation qui s’est déroulée en février dernier devant le centre de détention pour étrangers appelé "127 bis".
Quelles pratiques de résistance, quels devenirs face à la concentration de l’industrie culturelle ? C’est au départ de telles questions que s’est créé Co-errances, une société coopérative d’intérêt collectif lancée en France et regroupant des revues (Autonomie Artistique, Cassandre, CQFD, EcoRev’, Les périphériques vous parlent, L’Uzeste, Transversales Science et Culture, VacarmeŠ), des éditeurs (A propos, FrémokŠ), des réalisateurs et producteurs indépendants de films (C-P Productions, le compte-gouttes, Culture Productions, LarduxŠ), des labels (Dernière Bande, LabeluzŠ), des associations (Rebond pour la Commune, 129HŠ), qui travaillent ensemble à développer des modes autonomes de diffusion et de distribution en relation avec des lieux et espaces indépendants.
La soirée sera l’occasion de découvrir Co-errances et de discuter échanges et coopérationsŠ La projection de "L’horloge universelle" sera précédée par des courts-métrages de la série (Impoli)tique produite par Lardux Films. Suivie d"une présentation de la coopérative et d"un débat avec des membres de co-errances. Le tout conclu par une slam-session ouverte. http://www.co-errances.org
> 20h, Salle
The Universal Clock / L’horloge universelle
Geoff Bowie, Canada, 2001, 76", vo st fr / eng ov fr ond.
En cette ère d"information-spectacle, le documentaire jouit d"une grande vogue auprès des téléspectateurs en quête d"authenticité. Mais voici qu"il doit répondre à son tour aux impératifs de la télévision. Au banc des accusés : l"horloge universelle. Une machine à standardiser qui en impose les thèmes et la durée selon les exigences d"un marché mondialisé. Pour nourrir sa réflexion, le réalisateur Geoff Bowie retrouve le cinéaste britannique Peter Watkins (sur le tournage de "La Commune"), qui réfute comme lui cette uniformisation des esprits. En contrepoint, nous sommes transportés à Cannes, au MIPTV, marché international de la télévision où les stratèges de l"industrie rajustent leur fameuse horloge selon les diktats de la mondialisation.
Pour ses 7 ans, le Nova invite Exploding Cinema. Ce collectif londonien, qui est de loin son aîné, a inspiré au Nova la formule et la philosophie de son Open Screen. Un début et une fin de soiréeŠ explosifs.
"Anyone can contribute to the EXPLODING CINEMA or become involved in it’s activities but to become a member of the collective with voting rights at general and sub-group meetings , it is necessary to read accept and sign this agreement. (Š) Every member of the Collective has the right to participate in the decision-making processes that effect their chosen activities in the Collective. (Š) The Collective is not a monolithic block with a single ideology, it is rather a coalition of diverse interests able to include many shades of opinion, working methods, collective and individual projects.
The core activity of the collective is organising regular open access non-curated shows. The ideas, projects and methods developed by the Exploding Cinema are copyright free, anyone can use them just as anyone can make a film/video, but any collective show that uses the Exploding Cinema name must first be approved by the majority of the collective. We oppose the elitism, academicism, industrialism and obscurity of the traditional ’Independent’ film/video sector and welcome contributions from all film/video/performance practises from the popular to the experimental. We aim to find a diverse popular audience for our screenings and to break down the limiting divisions between maker and audience, theory and practise, amateur and professional. (Š) The Collective has a NO - CENSORSHIP POLICY and will only preview work for programming purposes. (Š)" ("The Exploding Cinema Collective Agreement", London, 2002)
> 22:00 > Ming (Live Soundtrack)
Pour l’anniversaire du Nova, Ming propose avec le vidéaste gantois Bart Stolle un "Live Soundtrack" en deux parties : d’abord de la musique créée sur des images et ensuite, les images inspirées par de la musique. Ming ? C’est la suite suite que Frédérique et Nicolas ont donné aux aventures musicales des Brochettes. En signant (presque par hasard) avec le label Doxa, ils ont noué des liens solides avec la scène allemande et ont poursuivit leur évolution vers une musique plus électronique. Après leur prestation, deuxième session d’Exploding CinemaŠ http://www.doxa.de/ming/
Vox est d"abord un état d’esprit. Son but est de faire des films qui offrent "un autre regard sur la société". Sa finalité est de donner accès aux outils audiovisuels tant à des individus qu"à des groupes de personnes. Vox, c’est un collectif formé autour d"un outil commun (la vidéo), à l’initiative du Cinéma Nova, de City Mine(d) et de Polymorfilms. Le mot "collectif" n’a ici pas de signification juridique. Il met en évidence un mode de fonctionnement non hiérarchique qui se base sur ces mots clé : échange, synergie, convivialité. Vox présentera les films de sa nouvelles compilationŠ
€ "Rue du Nord" Canafou, 50"
Rencontres avec des acteurs de l"immigration maghrébine des années Œ60
€ "Lettre de Québec", Jean-Philippe Convert, 3"
Une jeune femme exprime sa rage à travers une lettre orale.
€ "Mantongé-Bethléem", Hugo Van der Vennet, 35"
Cinq événements filmés à Bruxelles et aux alentours, de l"inauguration de la fresque de Cherie Samba (Matongé) à un rassemblement de soutien à la Palestine (Place de Bethléem).
> FOYER : Infothèque,Table d’info et échange de savoirs.
The Electrosold Posse at the Nova
Ca peut être cool pour célébrer la sortie de l’electrosold collectif en vinyl !!!
+ présentation du cdr des qubogas "baover tit"Š avec le qubo crew, dj jaw$ & teenie weenie boppie, scratch pet land, arafab & sun ok papi k.o. sound system, elephant powa, fan club orchestra japan, electrosold collectif, fanzine resistance baudoux (simili produxion), spiridoux baudon, monstant cathieuŠ SMILE !!
Go Ego Home
Stay Collectif
Serendipity : "ce que je fais m’apprends ce que je cherche".
20:00 : Plus Tôt Te Laat
Il n’y a pas de cafetière chez PTTL. PTTL werkt voor de politie. PTTL et son contraire. PTTL et son conseil d’administration. F.C. PTTL. PTTL dans le tunnel. En piste PTTL, en piste dans le contrat de quartier. PTTL kan kussen. Sonnez PTTL. PTTL est injoignable. PTTL est diffus. PTTL diffuse. PTTL expose. PTTL écrit. PTTL dessine. PTTL zoekt het kabouterboek. PTTL à la gare. PTTL au Nova. PTTL au chômage. PTTL à temps partiel. Superprécaire contre PTTL. PTTL contre-focus. PTTL dort. PTTL dit mort aux vaches. Docteur PTTL. PTTL gratuit. PTTL gaat naar de meerderheid. De bakkerij van PTTL. PTTL à Saint-Josse. PTTL n’a pas de sonette. PTTL piranas. PTTL bananes. PTTL chez Lidl. PTTL à une idée. PTTL fait du hoola hoop et ça mousse. PTTL n’a pas de clé. Ne laisse pas tomber PTTL. PTTL mag herbeginnen. PTTL discute avec Amir. PTTL ne répond pas à vos questions ; PTTL est dans un film billingue. In Limbo PTTL ! Tanz mit PTTL. Ne pas plier PTTL. PTTL ne paye pas le bus. PTTL monte derrière. PTTL passe à la télé. T’as le bonsoir d’épinard. PTTL, ça vous dérange si je vous prends un peu de tabac ? http://www.pttl.be
> FOYER
Extrapool
A Nijmegen en Hollande, dans un ancien squat qui comprend une petite salle de spectacles, se trouve une imprimerie qui ne travaille qu’en stencil. Editeur à ses débuts, Knust/Extrapool a choisit de devenir aussi un service d’imprimerie, aucun autre lieu n’étant plus voué à ce procédé d’impression. Depuis, trois ateliers de stencil existent : prépresse, impression et confection de livres ; tous faciles à l’emploi et accessibles à de petits prix. La seule convention d’Extrapool, c’est de chercher la réinvention permanente du livre, se dégager du poids de la tradition et des illusions du jourŠ Vive le stencil !
C4
Derrière le titre "C4", se cache une expérience de presse inédite, mensuel "par des chômeurs" à la fois caustique, poétique et politique qui offre une approche différente de sujets allant de la culture à l’économie. Basé à Liège et est édité par l’association "D’une certaine gaité" (qui anime le festival "Voix de femmes" et gérait le regretté Cirque Divers), "C4" cherche désormais à s’implanter dans le terroir bruxellois où il lance une rédaction. L’occasion de faire plus ample connaissance !
Ferme du Biéreau
La Ferme du Biéreau est une ancienne exploitation agricole maintenant incluse dans le tissu de la nouvelle ville de Louvain-la-Neuve, et aménagée au fil des années par ses habitants en espace de vie et de représentation. Un lieu défendant la promotion des formes de culture expérimentales, qui se déplacera au Nova avec une (très) petite restauration maison et un DJ-set "fdbr.farm". [rocher] ->sillon], Christophe Piette et Pierre Deruisseau, trois membres du lieu, feront un mix croisé et superposé de paysages sonores, de musique concrète, d’électronique, de free jazz, de ballades post-rock et de musiques ethniques. http://www.fermedubiereau.be.tf
"Les Corsaires" est une ASBL née en 1992 pour répondre au désir de ses membres d"interroger le réel par le biais de l"image, du son, du multimédia. Très impliquée dans le travail d"expression avec des publics "mal connectés" (moi-je.net, magusine.net), elle soutient également des projets plus personnels : web (zootechnie.com) ou vidéo ("Les stéphanoises")Š http://www.anima.be / http://www.lescorsaires.be / http://www.moi-je.net / http://www.magusine.net
20:00 : Présentation des projets "Moi-je et "Magusine" via des projections et des lectures de textes par l"association "Le plaisir du texte".
21 :30 : "Nou bite men nou pa tombe"
Marie-Pierre Despret, video-documentaire, 30", 1997
Nous trébuchons mais nous ne tombons pas. Quelle est la pertinence des concepts pédagogiques exportés par les formateurs européens dans les pays du sud ? Par le biais des témoignages belges et haïtiens, le film aborde les difficultés de la coopération Nord-Sud.
+ "Les Stéphanoises" (épisode/deel 5)
François Ducat, autofiction/autofictie, video, 20"
Notre héros touche à un des buts de sa quête : retrouver Nathalie, un amour d’adolescence non déclaré. Dans cet épisode, il organise la rencontre avec elle dans un bar de Saint-Etienne et met en résonance leurs propos avec ceux de ses amis de l’époque autour du thème : "qu’est-ce qu’on était coincés quand mêmeŠ"
+ "Aqua micans"
François Ducat, 6", video
Un film court comme une machine célibataire.
> FOYER
Bruxelles nous appartient Brussel behoort on toe
Petite chambre d"écoute matelassée par les infatigables collectionneurs d"histoires bruxelloises. http://www.bna-bbot.be
L’employé du moi
Le plus beau site web entièrement dédié à la BD est présent ce soir au Nova, et pas uniquement d"une façon virtuelle. http://www.employe-du-moi.org
# Films :
"Topeka", comédie de Asier Altuna, Pays Basque, 2002, 4 min.
"Basurdea", comédie de Ane Munoz Mitxelena , Pays Basque, 2002, 14 min.
+ des séquences inédites de "La Pelota Vasca", documentaire de Julio Medem ("Los Amantes del Circulo Polar", "Lucía y el Sexo"...)
# DJ’s :
Petite intro + fin de soirée avec Papa Flow aka Nooba feat Red Ant (Radio Panik - Future World Funk) : mélange hip hop, reggae, two step, house, electro...
Après deux concerts aux Halles de Schaerbeek, en juin dernier, avec Manu Chao et le Radio Bemba Sound System, le chanteur basque Fermin Muguruza revient en Belgique...
Originaire d"Irun, ville portuaire et industrielle du pays basque, Fermin Muguruza est sans conteste l’une des figures influentes du panorama culturel et social basque. Ancien chanteur de Kortatu et de Negu Gorriak, deux groupes mémorables qui mélangeaient ska, punk et reggae, il est aussi le fondateur du célèbre label indépendant et autogéré "Esan Ozenki" (aujourd"hui devenu "Metak").
Sa désormais longue carrière est marquée par l’engagement et la cohérence. Fermin Muguruza milite pour la défense de la culture basque : ouverte, sensible et perméable aux voyages et aux rencontres. Il préconise une troisième voie entre la violence et la rébellion politique, qui cache une sensibilité sociale énorme et la dureté d"un pays divisé.
Depuis quelques années, Fermin Muguruza développe des projets musicaux plus personnels. S’il chante avant tout en basque (euskera), il cherche et provoque les rencontres avec d’autres cultures (le peuple du Kurdistan, les Mapuches, etc.) et d’autres langues que celles qui sont hégémoniquesŠ
Ainsi, son disque "Brigadistak Sound System" (1999) est enregistré dans 10 villes de 3 continents différents : à La Havane, avec Garaje H, à Caracas avec Desorden Público, à Barcelone avec Manu Chao, à Montreuil avec Tom Darnal de P18 (ex-Mano Negra), ou encore à Los Angeles avec les mexicains de Tijuana No, etcŠ En dehors de ses propres productions, Fermin Muguruza multiplie d’ailleurs les collaborations avec d’autres groupes, comme par exemple Amparanoia, Los Van VanŠ
Un an plus tard, "FM 99.00 Dub Manifest" (2000) est un voyage festif et brillant, qui suit la ligne dub-reggae-ska mais en incluant des influences rap, hip hop et de grandes collaborations, telles que Zebda au complet pour une chanson en berbère.
Dans son dernier disque, "In-komunikazioa" (2002), se sont ajoutés des accents soul, funk, jazz et électroniques. Il s"agit d’un disque plus travaillé, plus intime et plus mûr, qui fit aussitôt l’objet d’une version intitulée "Irun meets Bristol" (2003) où quelques 15 groupes et DJ’s anglais (Zion Train, Fun’da’mentalŠ) remanient à coeur joie les chansons de Fermin.
Toute l’année 2003, Fermin Muguruza l’a passée sur de petites scènes d’Europe pour la tournée "Jai-Alai Katumbi Express", avec un autre compagnon de toujours : Manu Chao et son Radio Bemba Sound System. "J’aime changer comme le fait Manu, précise Fermin : "Clandestino" et "Proxima estacion esperanza" sont très tranquilles. Sur scène, c’est complètement différent. Pour moi aussi, c’est comme ça. Ce que nous recherchons sur scène c’est l’énergie".
Lors de sa nouvelle tournée, où il sera accompagné de 12 musicien(ne)s (parmi lesquels d’anciens membres du groupe Hechos contra el Decoro), gageons que l’énergie et la générosité qui ne lui ont jamais fait défaut seront au rendez-vous !
Programmé en général chaque dernier jeudi du mois, l’Open Screen est une soirée gratuite consacrée à des films courts apportés aussi bien par des cinéastes autodidactes que des étudiants, voire même des professionnels, et ce sans aucune censure, exceptée que les films ou vidéos ne peuvent pas dépasser 15 minutes. Au foyer, Mr Alain Bolle ne passera sans doute pas de musique de Noël ni du CarnavalŠ
Décomposons. "Microbe" : vient du grec "mikros", petit et "bioun", vivre. "Tiek" : flamandisation de l’italien "ticchio", caprice. Cet espace voué à la musique, au dessin, à la vidéo, à l’écrit en tout genre, par quelques professionnels (au sens non-péjoratif du terme, merci) et beaucoup d’amateurs (au sens "sacré travailleur"), vous permet, justement, de vivre vos petits capricesŠ
La Microboutiek se déploiera lors de 4 "Micro Evenings", où certaines associations seront à chaque fois mises en valeur. Et qu’on se le dise : les dépôts de publications sonores, visuelles ou littéraires de micro-édition, sont les bienvenus.
Et vous ? Avez-vous un avis à partager sur le Nova, sa programmation, son fonctionnement ?
Bien que le lien entre "l’équipe" et "le public" soit assez perméable au Nova (tout spectateur est un animateur potentiel !), un moment d’information de concertation sera organisé, vers la fin février, pour permettre une meilleure rencontre entre ceux qui participent à ce projet, et ceux qui sont d’une manière ou d’une autre ses usagers.
Il s’agit d’une réunion conviviale, ouverte à ceux qui souhaitent contribuer de près ou de loin à cette aventure, ou qui veulent juste en savoir plusŠ
Pour être tenu au courant de la date et du déroulement de cette assemblée, envoyez-nous un simple email ou une lettre avec vos coordonnéesŠ
Nova, Rue de l’Ecuyer 65 Schildknaapstraat
1000 Bruxelles - Brussel
nova@nova-cinema.com
Un an déjà. Le 26 novembre 2002, l’équipe du Nova perdait tragiquement sa geisha en titre, la jeune et talentueuse Misha. Deux mois plus tard, pour conjurer ce mauvais coup du sort et pour lui rendre hommage avec ses nombreux amis, la soirée "Misha’s Moon" avait aussi pour but de récolter l’argent nécessaire à la fabrication de son CD. Car Misha était d’abord connue pour ses chansons, elle qui créa avec Françoise "As Well As Daniel", un groupe qui aura pris sa principale source d’inspiration au Nova, suite à la venue de Daniel Johnston. Plus tard, Misha fera cavalière seule, quoique toujours "nova-ssidue", cette fois en tant que projectionnisteŠ
Mais si, depuis cette fameuse soirée, le CD n’est toujours pas finalisé, c’est par manque de temps. Dès janvier, on s’y remet, promis ! Et afin d’enrichir ce que l’on a déjà pu retrouver des créations de Misha, un appel vous est lancé : contactez-nous si vous possédez tout enregistrement sonore ou audio-visuel (mais aussi dessins, textes ou photos) insoupçonné de MishaŠ Pour terminer en clin d’oeil au contenu de ce "Novazine", laissons la facétieuse Misha définir le Nova : "c’est le pire ou le meilleur, mais c’est ce qu’on ne voit pas ailleurs !"