Ovidiu n’est qu’ un pauvre prof de lycée qui rêve d’écrire et qui passe ses jours devant des jeunes pas vraiment enthousiastes... à l’école, car dehors la vie est rose, les enfants des parvenus sont les nababs des boîtes de nuit, les jolies filles sont des garces vénales et arrivistes, et les mendiants sont des acteurs au service de leur roi lui- même "artiste-écrivain" de scénarios de la misère, mais qui rapportent des fortunes. Entre l’école, la jeune Diana en quête d’argent facile et Miruna, la partenaire de mendicité, le prof avec son air provincial misérable, commence une double, voire une triple vie ... L’éternelle Roumanie montre son visage luxueux et dépravé, les pauvres sont des riches, les hommes honorables deviennent, pour atteindre leurs rêves amoureux, de pauvres "poules" dans les mains de requins, les gamins sont de pseudo-mafieux de circonstance... Une satire amère d’une vie pleine de simulacres, d’une existence par procuration.