Les six balades proposées dans le cadre du PleinOPENair sont gratuites, mais bien évidemment le nombre de participants en est limité. C’est pourquoi nous vous demandons de réserver au plus vite (de préférence par courriel) et, en cas de désistement, de nous le faire savoir. Le lieu exact du départ de la balade vous sera communiqué avec la confirmation de votre réservation.
*Pour toute réservation :
L’Ecolabus est un bus conçu comme un outil collectif et un objet d’échange. Il permet, au gré des rencontres et des désirs, de monter des spectacles, de mettre en place des ateliers, de questionner nos rapports à l’énergie ou à la mobilité ou encore, comme c’est le cas lors de ce PleinOPENair, de visiter les recoins mystérieux de notre capitale. L’Ecolabus sera en effet l’un de nos moyens de transport pour la balade "Vi(ll)e internationale" et pour le GentrificaTOUR.
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Bruxelles, ses multiples lieux de pouvoirs locaux et internationaux, ses sommets européens, son siège de l’OTAN, ses quartiers de bureaux, ses lobbies, ses ambassades et autres représentations étrangères... La "capitale internationale" est une réalité pour des milliers d’expatriés qui y vivent ou y transitent, accentuant sa multiculturalité selon les uns, créant des ghettos et provoquant une hausse des loyers selon les autres. Mais où vivent ces expatriés ? Combien sont-ils, comment se logent-ils ? Vivent-ils vraiment en circuit fermé, comme le laisse penser la multiplication des écoles, crèches, cafés ou salles de sport qui leur sont réservés ? Quelles sont les politiques mises en place pour les "intégrer" dans le tissu social et culturel de Bruxelles ? Autant de questions qui seront abordées dans cette balade à pieds et en bus, où nous emprunterons certains parcours des "internationaux" dans la ville.
Le Quartier "européen", sa faune, sa flore, un vrai petit monde sauvage. Lors de ce safari pédestre entre le rond-point Schuman et la place du Luxembourg, nos guides vous proposent d’observer les allées et venues des eurocrates, lobbyistes et autres courtiers de toutes espèces, entre leur terrier (les bureaux de lobbying, les cabinets d’avocats, les entreprises de relations publiques...) et leurs terrains de chasse (les institutions européennes, les divers think-tanks, les médias...). Ils vous diront tout sur leurs techniques de chasse et leurs parades amoureuses, bref, vous saurez tout sur le fonctionnement politique de l’Europe. Enfin ça, c’est en semaine, ces animaux diurnes ayant la drôle d’habitude de se terrer dans leurs communes boisées le week-end, mais c’est une autre histoire... et puis le quartier vaut aussi la peine d’être vu un dimanche, et au moins il y a de la place sur les trottoirs. Pour la flore, c’est moins évident, mais regardez bien entre les buildings, les arbres aussi ont des choses à raconter ici.
En collaboration avec le Corporate Europe Observatory.
Une balade à pieds sur l’axe Nord-Midi, à la rencontre d’habitants et de l’histoire de leurs quartiers. Entre le ballon Belgacom et les abords de la gare du Midi, il n’y a pas que l’aménagement de la jonction ferroviaire qui ait laissé des cicatrices. Les abords des gares internationales sont considérés comme des zones importantes de développement tertiaire. Mais les bureaux ne sont pas toujours à la hauteur des attentes des promoteurs et des pouvoirs publics. Au quartier Nord, combien de terrains autrefois constitués de maisons sont-ils toujours, trente ans plus tard, en attente d’une affectation ? Au Midi, les pouvoirs publics ont voulu "encadrer" la spéculation immobilière et en faire le facteur de "revitalisation" du quartier : cinq îlots d’habitations ont ainsi été sacrifiés aux bureaux. Mais au petit "Manhattan" comme au grand, le fantasme du bureau a fait plus de dégâts qu’autre chose. Et ce sont souvent les pouvoirs publics qui viennent à la rescousse des promoteurs, y compris pour occuper leurs nouveaux immeubles qui sinon resteraient peut-être vides...
Gentrification ? Il fut un temps où cela désignait un retour en ville de l’aristocratie terrienne britannique, la gentry, délaissant un temps ses belles demeures campagnardes. Depuis les années 1980, à Londres, New York, Paris, Barcelone ou Bruxelles, gentrification est synonyme de nouvel intérêt pour des quartiers populaires, plutôt anciens et centraux, jusque-là délaissés par les classes moyennes ou supérieures. Nouveaux habitants, nouveaux commerces, espaces publics refaits, performances artistiques ou évènements culturels branchés... entraînent la "renaissance" de ces quartiers. Mais cette "revitalisation", précisément en faisant le bonheur des uns, fait le malheur d’autres, habitants ou usagers de la ville moins nantis, évincés vers d’autres quartiers ou d’autres villes par la hausse des loyers et le changement des priorités politiques dans les "quartiers défavorisés". C’est à la visualisation de cette métamorphose en cours de la réalité sociale de Bruxelles que la promenade invite. Dans les Marolles grignotées par la "sablonisation", autour de la rue Dansaert et de la place Saint-Géry, dans le Molenbeek historique et au quartier Maritime en bordure de Tour et Taxis et encore jusqu’à Flagey, la gentrification se déploie sous différentes formes logements, commerces, infrastructures culturelles... Mais partout elle pose le même problème, celui de l’avenir des quartiers populaires et de leurs habitants au coeur d’une grande ville.
La galerie Ravenstein, lieu chargé d’histoire(s) et de symbolisme dans un quartier historique décomposé. Aujourd’hui, la galerie connait un lifting majeur. C’est aussi l’occasion de revenir sur son passé. Nous vous proposons trois traversées successives de la galerie, trois lectures différentes et complémentaires. Alain géronneZ évoquera la galerie dans son contexte historique et géographique, lieu et lien symbolique entre le haut et le bas de la ville, entre le Palais des Beaux-Arts et la gare centrale, créations de Horta, qui conçu la galerie. Maurizio Cohen reviendra sur l’histoire de la galerie, sa conception et son architecture, en parallèle à une réflexion sur les différentes manières d’envisager son maintien ou sa rénovation aujourd’hui. Bernard Mulliez parlera de l’actualité du projet et décodera pour nous la stratégie du promoteur Robelco, qui a d’abord consisté à vouloir démembrer la galerie puis à la "revitaliser" mais en menant une politique de vide locatif.
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