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Documentaires

+ Les champignons hallucinogènes

Ralf Breier & Claudia Kuhland, 2001, DE, video, vt fr , 41

La relation entre l’homme et les champignons hallucinogènes remonte à la nuit des temps. De la Sibérie au Mexique, en passant par l’Inde, de nombreuses cultures les ont intégrés à leurs rituels. A partir de la Conquista, le culte mexicain du teonanacátl s’est poursuivi dans la clandestinité, avant d’être redécouvert dans les années 50 par R. Gordon Wasson chez la guérisseuse Maria Sabina. A l’autre bout du monde, des chamanes népalais ingèrent encore des champignons magiques pour se préparer aux rituels. Les cérémonies ancestrales au cours desquelles les champignons donnaient accès au divin trouvent écho aujourd’hui en Occident dans des rassemblements plus païens, au fond des forêts ou sous les stroboscopes des raves et des boîtes de nuit. Dans la blancheur des labos, la recherche scientifique s’intéresse aux mécanismes pharmacologiques et au potentiel thérapeutique de la psilocybine, le principe actif de la plupart des champignons hallucinogènes. La médecine de demain rejoint parfois celle d’hier.

+ Psychedelic Science

Bill Eagles, 1997, GB, video, vo st fr, 47

Bien avant que le LSD fasse la une de la presse à scandale dans les années 60, il était le fer de lance d’ une catégorie de substances fort prometteuses en psychiatrie : les hallucinogènes. Cependant, comme l’explique ici le psychiatre Stanislav Grof, pour intégrer les substances psychédéliques, il faudrait une révolution comparable à ce qu’ont traversé les physiciens en passant de la physique newtonienne aux théories de la relativité puis à la physique quantique. Certains étaient donc rassurés lorsque les hallucinogènes furent mis hors-la-loi en 1966. La consommation illégale continua de plus belle, stimulant parfois la créativité des consommateurs : Kary Mullis, prix Nobel de chimie, affirme devoir cette distinction au LSD. La recherche et les thérapies psychédéliques, par contre, se retrouvaient stoppées net. Ce n’est qu’au début des années 90 que les travaux ont lentement pu reprendre. La révolution avance à tout petits pas, mais des progrès évidents sont enregistrés avec des substances aussi diverses que la psilocybine, l’ibogaïne, la kétamine ou encore la MDMA.

+ A l’issue de la séance du 20/1, Valerie Mojeiko viendra nous présenter l’association MAPS, et répondre aux questions sur la recherche scientifique liée aux hallucinogènes. MAPS (Association multidisciplinaire pour l’étude des psychédéliques) vise à favoriser la recherche sur les potentialités médicales et spirituelles des hallucinogènes et du cannabis. Elle assiste des chercheurs dans la mise en place et le développement de leurs projets et participe au financement de certains d’entre eux. Elle s’applique également à informer des résultats généraux de la recherche psychédélique.

20.01 > 19:00 + 12.02 > 18:00


+ Les champignons hallucinogènes

Ralf Breier & Claudia Kuhland, 2001, DE, video, vt fr , 41

La relation entre l’homme et les champignons hallucinogènes remonte à la nuit des temps. De la Sibérie au Mexique, en passant par l’Inde, de nombreuses cultures les ont intégrés à leurs rituels. A partir de la Conquista, le culte mexicain du teonanacátl s’est poursuivi dans la clandestinité, avant d’être redécouvert dans les années 50 par R. Gordon Wasson chez la guérisseuse Maria Sabina. A l’autre bout du monde, des chamanes népalais ingèrent encore des champignons magiques pour se préparer aux rituels. Les cérémonies ancestrales au cours desquelles les champignons donnaient accès au divin trouvent écho aujourd’hui en Occident dans des rassemblements plus païens, au fond des forêts ou sous les stroboscopes des raves et des boîtes de nuit. Dans la blancheur des labos, la recherche scientifique s’intéresse aux mécanismes pharmacologiques et au potentiel thérapeutique de la psilocybine, le principe actif de la plupart des champignons hallucinogènes. La médecine de demain rejoint parfois celle d’hier.

+ Psychedelic Science

Bill Eagles, 1997, GB, video, vo st fr, 47

Bien avant que le LSD fasse la une de la presse à scandale dans les années 60, il était le fer de lance d’ une catégorie de substances fort prometteuses en psychiatrie : les hallucinogènes. Cependant, comme l’explique ici le psychiatre Stanislav Grof, pour intégrer les substances psychédéliques, il faudrait une révolution comparable à ce qu’ont traversé les physiciens en passant de la physique newtonienne aux théories de la relativité puis à la physique quantique. Certains étaient donc rassurés lorsque les hallucinogènes furent mis hors-la-loi en 1966. La consommation illégale continua de plus belle, stimulant parfois la créativité des consommateurs : Kary Mullis, prix Nobel de chimie, affirme devoir cette distinction au LSD. La recherche et les thérapies psychédéliques, par contre, se retrouvaient stoppées net. Ce n’est qu’au début des années 90 que les travaux ont lentement pu reprendre. La révolution avance à tout petits pas, mais des progrès évidents sont enregistrés avec des substances aussi diverses que la psilocybine, l’ibogaïne, la kétamine ou encore la MDMA.

A l’issue de la séance du 20/1, Valerie Mojeiko viendra nous présenter l’association MAPS, et répondre aux questions sur la recherche scientifique liée aux hallucinogènes. MAPS (Association multidisciplinaire pour l’étude des psychédéliques) vise à favoriser la recherche sur les potentialités médicales et spirituelles des hallucinogènes et du cannabis. Elle assiste des chercheurs dans la mise en place et le développement de leurs projets et participe au financement de certains d’entre eux. Elle s’applique également à informer des résultats généraux de la recherche psychédélique.

20.01 > 19:00 + 12.02 > 18:00


+ Ibogaine, Rite of Passage

Ben De Loenen, 2004, NL, video, vo ang st fr, 50

Ruth, jeune fille comme il faut, tombe dans la came après le divorce de ses parents. Après quelques années de galère, elle décide d’arrêter. Cy, jeune père de famille, n’en peut plus de s’injecter. Comme Ruth, il décide de suivre une cure d’ibogaïne (principe actif de la racine d’iboga), un remède efficace mais... illégal. Au Gabon, le "bois sacré", puissamment hallucinogène, sert à l’initiation et à la guérison des adeptes du Bwiti, un culte syncrétique local. Dans les années 60, Howard Lotsof, Croyant essayer une nouvelle drogue, (re)découvre par hasard les vertus désintoxiquantes de l’ibogaïne. Depuis lors, il tente en vain de faire accepter l’ibogaïne comme traitement médical mais guérir la toxicomanie par un remède simple et bon marché n’intéresse visiblement pas l’industrie pharmaceutique.

+ Takiwasi, la maison qui chante

Olivier Taymans & Irvic D’Olivier, 2005, FR, audio, 48

Exceptionnellement, ce sera aux spectateurs eux-mêmes de créer les images qui vont avec ce reportage radiophonique. Takiwasi ("la maison qui chante", en langue quechua) est un centre de désintoxication aux méthodes inhabituelles. Situé au Pérou, entre les Andes et l’Amazonie, il s’intègre au paysage culturel de la région en soignant ses patients grâce à la médecine traditionnelle amazonienne. Les patients du centre nous invitent à assister aux moments forts de leur cure : purges vomitives, sessions d’ayahuasca et diètes en isolement dans la forêt. L’ayahuasca en particulier les met face à face avec les paradoxes qui les ont entraînés dans cette galère. A travers leur récit, c’ est une approche originale de la toxicomanie, voire de la médecine elle-même, qui nous est exposée.

Nous vous proposons un programme complet sur les méthodes de désintoxication qui font appel à des substances dites hallucinogènes. Après la diffusion de Takiwasi, la maison qui chante et la projection de Ibogaine, rite of passage, nous entamerons une discussion avec nos quatre invités :

- Jacques Mabit, médecin et fondateur du centre Takiwasi au Pérou ;

- Ben De Loenen, réalisateur d’Ibogaine, rite of passage ;

- Maurizio Ferrara, psychologue clinicien et coordinateur pour l’association Infor-Drogues ;

- Serge Zombek, psychiatre, responsable du service médico-psychiatrique du CHU St-Pierre et président de la Fédération Bruxelloise Francophone des Institutions pour Toxicomanes (FEDITO).

Jacques Mabit et Ben De Loenen commenceront par répondre aux questions suscitées par les reportages, et la discussion s’engagera sur les potentialités thérapeutiques des hallucinogènes en matière de désintoxication.

"Ibogaine, rite of passage" sera projeté une nouvelle fois le 17.02, associé à "Jungle trip".

21.01 > 20:00


+ Ibogaine, Rite of Passage

Ben De Loenen, 2004, NL, video, vo ang st fr, 50

Ruth, jeune fille comme il faut, tombe dans la came après le divorce de ses parents. Après quelques années de galère, elle décide d’arrêter. Cy, jeune père de famille, n’en peut plus de s’injecter. Comme Ruth, il décide de suivre une cure d’ibogaïne (principe actif de la racine d’iboga), un remède efficace mais... illégal. Au Gabon, le "bois sacré", puissamment hallucinogène, sert à l’initiation et à la guérison des adeptes du Bwiti, un culte syncrétique local. Dans les années 60, Howard Lotsof, Croyant essayer une nouvelle drogue, (re)découvre par hasard les vertus désintoxiquantes de l’ibogaïne. Depuis lors, il tente en vain de faire accepter l’ibogaïne comme traitement médical mais guérir la toxicomanie par un remède simple et bon marché n’intéresse visiblement pas l’industrie pharmaceutique.

+ Takiwasi, la maison qui chante

Olivier Taymans & Irvic D’Olivier, 2005, FR, audio, 48

Exceptionnellement, ce sera aux spectateurs eux-mêmes de créer les images qui vont avec ce reportage radiophonique. Takiwasi ("la maison qui chante", en langue quechua) est un centre de désintoxication aux méthodes inhabituelles. Situé au Pérou, entre les Andes et l’Amazonie, il s’intègre au paysage culturel de la région en soignant ses patients grâce à la médecine traditionnelle amazonienne. Les patients du centre nous invitent à assister aux moments forts de leur cure : purges vomitives, sessions d’ayahuasca et diètes en isolement dans la forêt. L’ayahuasca en particulier les met face à face avec les paradoxes qui les ont entraînés dans cette galère. A travers leur récit, c’ est une approche originale de la toxicomanie, voire de la médecine elle-même, qui nous est exposée.

Nous vous proposons un programme complet sur les méthodes de désintoxication qui font appel à des substances dites hallucinogènes. Après la diffusion de Takiwasi, la maison qui chante et la projection de Ibogaine, rite of passage, nous entamerons une discussion avec nos quatre invités :

- Jacques Mabit, médecin et fondateur du centre Takiwasi au Pérou ;

- Ben De Loenen, réalisateur d’Ibogaine, rite of passage ;

- Maurizio Ferrara, psychologue clinicien et coordinateur pour l’association Infor-Drogues ;

- Serge Zombek, psychiatre, responsable du service médico-psychiatrique du CHU St-Pierre et président de la Fédération Bruxelloise Francophone des Institutions pour Toxicomanes (FEDITO).

Jacques Mabit et Ben De Loenen commenceront par répondre aux questions suscitées par les reportages, et la discussion s’engagera sur les potentialités thérapeutiques des hallucinogènes en matière de désintoxication.

"Ibogaine, rite of passage" sera projeté une nouvelle fois le 17.02, associé à "Jungle trip".

21.01 > 20:00


+ The Night of the Liana

Glenn Switkes, 2003, BR, video, vo st fr, 45

Dans "Le serpent cosmique", son best-seller publié en 1995, Jeremy Narby postulait un lien entre la microbiologie et le chamanisme amazonien. Les serpents colorés et entrelacés, qui reviennent si souvent dans les visions d’ayahuasca, correspondraient à la double hélice de l’ADN. Par le biais du breuvage rituel, cette molécule, qui contient toutes les informations sur les êtres vivants, livrerait aux Indiens leurs impressionnantes connaissances sur les plantes. Pour tenter de confirmer l’hypothèse de ce lien entre visions chamaniques et images microscopiques, Narby emmène trois biologistes moléculaires en Amazonie, pour discuter avec des chamanes et participer à des sessions d’ayahuasca. Les trois chercheurs obtiennent des réponses à certaines de leurs interrogations, deux d’entre eux ont l’impression d’avoir communiqué avec une intelligence indépendante, et une scientifique a même obtenu une réponse concrète qui ouvre de nouvelles pistes dans un domaine particulier. Scientifiques et chamanes parleraient-ils des mêmes choses dans des langages différents ?

+ Shamans of the Amazon

Dean Jefferys, 2003, video, vo st fr, 52

Malgré son titre, « Shamans of the Amazon » aborde en priorité les questions politiques que posent la redécouverte du chamanisme et sa dissémination dans le monde. Que va devenir l’Amazonie entre les griffes des prospecteurs pétroliers ? Peut-on interdire l’ayahuasca alors qu’elle est le sacrement central de certaines religions émergentes ? A quoi rime la guerre contre les drogues ? A-t-on le droit de disposer librement de son corps et de son esprit ? Une exploration personnelle au carrefour entre chamanisme, New Age et politique.

22.01 > 20:00 + 11.02 > 18:00


Difficile de cacher qu’on l’aime, au Nova, ce cher Jack Stevenson, citoyen américain d’AllerØd (Danemark), collectionneur, distributeur et homme de lettres. C’est tout un ensemble de la culture cinématographique qu’il conserve, étudie, défend et anime. Une séance toute particuliere où les films s’incarnent. Ce soir, il est avec nous pour un programme stupéfiant qui réunit tous les possibles, courts métrages, bandes-annonces, films pédagogiques issus directement des grandes administrations mondiales. Une traversée temporelle de préventions sur la drogue... Une projection animée, un show en somme avec un chamane du cinéma parallèle, voire interlope. A voir ou à revoir sans aucune modération, car personne ne sait si les films présentés seront encore visibles à l’avenir !

04.02 > 20:00


Raymonde Carasco, 1999, FR, 16mm, vo fr , 65

Après les cinq films de la Route du Tutuguri (1977-1987), commence, en 1995, la Route du Ciguri avec Ciguri 96 et Ciguri 98 - La Danse du Peyotl. Ciguri 99, tourné le printemps 96 et l’hiver 97, est une initiation cinématographique aux rites du Ciguri : de la grande fête agraire du "Yumari" en automne, à "la Ultima Raspa", ce grand Ciguri de guérison collective qui clôt, au printemps, la période des Rites d’Hiver. Entre temps, la terrible "Nuit de l’Ouragan" aura eu lieu. Le portrait du dernier chaman, sa parole en acte, rythment le film, donnant à voir et à entendre "ce rite nocturne d’anéantissement et de réasssimilation mystérieuse, ce plan où notre conscience n’atteint pas" (Artaud).

La voix de Jean Rouch lisant "Rites du peyotl chez les Tarahumaras", celle de Raymonde Carasco disant la parole du dernier chaman, tentent une confrontation entre Poésie et réalité ethnographique d’aujourd’hui, permettant d’entrevoir cet autre plan de pensée que les Tarahumaras appellent Ciguri.

A la suite de la projection, aura lieu une rencontre avec Raymonde Carasco, pour parler cinéma, philosophie, forme de vie, des questions, des réponses, un debat ...

28.01 > 20:00


Ken Kesey, 1964, US, video, vo, 64

Ken Kesey, l’auteur d’un des romans-phares de la contre-culture américaine, "Vol au-dessus d’un nid de coucou", co-organisateur avec Ginsberg de l’Acid Test Festival, est à la base des voyages à bord du "Further", un bus scolaire peinturluré de couleurs criardes, à l’arrière duquel on peut lire : "Caution, weird load" ("Attention, chargement bizarre"). Ce "bus magique" est habité par une troupe d’invraisemblables allumés, les "Merry Pranksters" (ou "joyeux farceurs"), lâchés sur les routes des Etats-Unis, sur fond de musique et "d’expériences mystiques provoquées". Pendant ce périple, Kesey se greffe une caméra à la main et harcèle ses compagnons de route, passablement imbibés d’acide, qui consacrent toute leur énergie à des activités d’une abyssale futilité. Cette randonnée finira par attirer les foudres du FBI qui mettra rapidement un terme à cette ballade faite essentiellement, dixit Kesey, pour sauver le monde de ses conventions trop statiques.

+ Social Seminar : Tom

Peter Schnitzler, 1972, US, video, vo st fr, 18

Tom est un gentil hippie qui préfère le surf et les voyages psychédéliques à l’argent et au travail. Quand il n’est pas devant son tour de potier, il avale des boutons de peyotl avant d’aller se promener dans les bois avec ses amis pour y faire de la philo new age. Ce petit film d’éducation sociale est aux antipodes de l’habituelle propagande hystérique sur les drogues. Malgré qu’il ait été réalisé sur commande de l’Institut national de santé mentale américain, on peut se demander si son objectif était réellement la dissuasion...

26.01 > 20:00


+ Images du monde visionnaire

Eric Duvivier et Henri Michaux, 1963, FR, video, vo fr , 38

"Ici se trouve une réponse de l’Inde à la drogue. Si la drogue est ouverture, si elle fait entrevoir, elle n’est qu’une étape. Même exaltante, même surhumaine, Drogue est réorientation de la conscience. Première étape d’une manipulation. L’ascèse est l’étape suivante." (Henri Michaux, De la mescaline). Le poète Henri Michaux était le traducteur et ami du professeur (en théologie !) Alan Watts, dont il traduit les recherches sur les pouvoirs des substances psychotropes (c’est un des principaux gourous de la révolution psychédélique). Éric Duvivier, spécialiste du documentaire scientifique pour la cinémathèque des laboratoires Sandoz (où a été synthétisé pour la première fois le LSD), réalise avec lui un moyen métrage où sont traitées les altérations perceptives et visuelles provoquées par divers hallucinogènes comme la mescaline. Des dessins mescaliniens et des effets visuels au charme suranné (on croit d’ailleurs savoir que le résultat n’a pas enchanté le poète) tentent de récréer les images du monde visionnaire qui apparaissent sous l’emprise d’hallucinogène et que Henri Michaux avait réussi à fixer dans sa mémoire.

+ Los Pascoleros - Tarahumaras 85

Raymonde Carasco, 1996, FR, 16mm, vo fr , 27

Tourné lors des fêtes de Pâques 1985 à Norogachic (Mexique), ce film montre les coulisses des mises en scène de la Passion dont le film "Los Pintos, Tarahumaras 82" captait la splendeur, aujourd’hui perdue. Les peintures corporelles des trois types de danseurs (fariseos, pintos, pascoleros) des fêtes pascales, et les rites initiatiques des pascoleros, filmés pour la première fois, constituent le centre de ce document. L’alternance des séquences nocturnes, filmées en noir et blanc, et des peintures et danses diurnes, filmées en couleur, donnent aux textes d’Antonin Artaud, "Voyage au Pays des Tarahumaras", leur dimension d’écriture.

28.01 > 18:00


Raymonde Carasco, 1999, FR, 16mm, vo fr , 65

Après les cinq films de la Route du Tutuguri (1977-1987), commence, en 1995, la Route du Ciguri avec Ciguri 96 et Ciguri 98 - La Danse du Peyotl. Ciguri 99, tourné le printemps 96 et l’hiver 97, est une initiation cinématographique aux rites du Ciguri : de la grande fête agraire du "Yumari" en automne, à "la Ultima Raspa", ce grand Ciguri de guérison collective qui clôt, au printemps, la période des Rites d’Hiver. Entre temps, la terrible "Nuit de l’Ouragan" aura eu lieu. Le portrait du dernier chaman, sa parole en acte, rythment le film, donnant à voir et à entendre "ce rite nocturne d’anéantissement et de réasssimilation mystérieuse, ce plan où notre conscience n’atteint pas" (Artaud).

La voix de Jean Rouch lisant "Rites du peyotl chez les Tarahumaras", celle de Raymonde Carasco disant la parole du dernier chaman, tentent une confrontation entre Poésie et réalité ethnographique d’aujourd’hui, permettant d’entrevoir cet autre plan de pensée que les Tarahumaras appellent Ciguri.

A la suite de la projection, aura lieu une rencontre avec Raymonde Carasco, pour parler cinéma, philosophie, forme de vie, des questions, des réponses, un debat ...

28.01 > 20:00


Ce programme propose un panorama de films expérimentaux contemporains s’intéressant à la fabuleuse diversité et à la fascinante beauté de l’univers végétal. L’incroyable richesse du règne végétal et de ses formes qui se déploient avec une infinie variété, demeure une source d’inspiration éternelle pour de nombreux artistes, des impressionnistes à l’art nouveau en passant par le land art. Fleurs, arbres, champs, mousse, lichens deviennent autant de motifs dont s’emparent chacun à leur manière et avec leur sensibilité propre les cinéastes afin de composer des palettes filmiques étonnantes débouchant sur de magnifiques tableaux animés.

Créée en 1982 par deux cinéastes, Yann Beauvais et Miles McKane, Light Cone est une association dont le but est la distribution, la promotion et la sauvegarde du cinéma expérimental en France et à l’étranger. Sa vocation première est d’offrir la possibilité de louer des films expérimentaux à différentes structures culturelles de diffusion telles qu’associations, cinémas, musées, universités, galeries et festivals. Afin d’assurer cette mission, Light Cone s’est constituée en coopérative de cinéastes garantissant aux auteurs la propriété des supports comme des droits des œuvres déposées en vue d’une distribution. A ce jour, Light Cone distribue plus de 2700 films (copies super-8, 35mm et surtout 16mm, ainsi que vidéos et de l’expanded cinema) réalisés de 1905 à nos jours par plus de 500 cinéastes. L’association prend également en charge la diffusion de ce cinéma par le biais de projections régulières à Paris, de publications et de coproductions de cycles. Elle dispose également d’un centre de documentation ouvert aux étudiants, chercheurs et programmateurs.

18.02 > 20:00


Paul Larsen, 2002, US, video, vo st fr, 75

Paul Larsen a essayé en vain toutes les thérapies conventionnelles pour soigner la dépression de son fils Erik, 15 ans. En désespoir de cause, il l’emmène chez un guérisseur indien dans une réserve toute proche. Qu’est-ce qu’ un brave mormon va chercher dans cette galère, et qui sont les illuminés qu’il va y rencontrer ? A son étonnement, il n’y trouve que des gens normaux en détresse, et il découvre qu’il ne fait pas exception. Lui aussi se débat avec de vieux démons, et le problème de son fils s’avère être avant tout le sien. Au fil des cérémonies de peyotl (légalisées pour les Indiens aux Etats-Unis) et des huttes à sudation, Paul se rend compte que la dépression est ancrée dans sa famille depuis des générations, et il comprend que c est à lui de briser le cycle. Emotionnellement et spirituellement, le réalisateur de cet essai autobiographique très intime se montre nu comme un ver. Même si les intervenants parlent beaucoup de Dieu et pleurent plus souvent qu’à leur tour, ce film examine avec justesse les mécanismes psychologiques transgénérationnels et laisse entrevoir une porte de sortie.

29.01 > 18:00 + 09.02 > 22:00


Begrijpt u nu waarom ik huil ?

Vous comprenez maintenant pourquoi je pleure ?

Louis Van Gasteren, 1970, NL, 16mm, vo st fr, 64

Jan Bastiaans, sans doute le plus célébre des psychiatres hollandais, était spécialisé dans le traitement de survivants des camps nazis. Déçu des résultats initiaux obtenus à l’aide de thérapies classiques, il se mit dès 1961 à utiliser le LSD lors de ses séances de psychothérapie. Il acquit une telle notoriété que, lorsque le LSD fut mis hors-la-loi en Hollande en 1966, il bénéficia d’une exception personnelle. "Begrijpt u nu waarom ik huil ?" ("Vous comprenez maintenant pourquoi je pleure ?") s’intéresse à un ancien résistant qui est passé par une longue série de camps de la mort et qui n’a survécu qu’au prix d’un traumatisme obsédant. Malgré une dignité et une lucidité qui forcent le respect, il lui est impossible de dépasser cet épisode noir de sa vie. Le film, initialement destiné à la formation d’étudiants en psychiatrie, expose le cas du patient dans un style académique avant de le suivre lors de sa première session au LSD. Sans faire de miracles, la thérapie s’avère efficace. Aprés trois ans et cinq sessions de LSD, il retrouve enfin une vie tolérable, même si elle reste dominée par le passé.

29.01 > 20:00 + 10.02 > 22:00


Jan Kounen, 2004, FR, 35mm, vo fr , 75

C’est en préparant l’adaptation cinéma de Blueberry que Jan Kounen est tombé dans la potion magique. Au Pérou, il a rencontré Kestembetsa, un chamane shipibo-conibo, qui l’a accompagné dans une bonne centaine de sessions d’ayahuasca. L’impact de ces cérémonies a été tel que c’est finalement un Blueberry revu à la sauce psychédélique qui est sorti sur les écrans. Parallèlement, Jan Kounen a tenu à clarifier sa démarche dans un documentaire très complet. Partant de son expérience personnelle, illustrée notamment par de fascinantes animations qui évoquent ses étranges visions, Kounen cherche très vite à élargir le propos en cherchant des explications dans sa propre culture, celle de la science et de la parole. « D’autres mondes » fait l’aller-retour entre l’univers de Kestembetsa et les commentaires de spécialistes et de passionnés de la question psychédélique : psychiatres, pharmacologues, ethnologues, philosophes, artistes. Chacun à sa façon tente de lever un coin du voile sur ce pan ineffable de la conscience humaine.

(sous réserve : le 9 février, Jan Kounen viendra présenter « D’autres mondes ». Rencontre avec le public et vice versa)

29.01 > 22:00 + 09.02 > 20:00


Gavin Searle, 2001, GB, video, vo st fr, 49

Piers Gibbon est comédien, présentateur et féru d’hallucinogènes. Il aimerait bien ramener au jardin botanique de Kew un exemplaire vivant de la chacruna, un arbuste qui entre dans la composition de l’ayahuasca, le fameux breuvage visionnaire d’Amazonie. S’il y parvient, son nom figurera sur la plaquette d’identification. Son expédition au Pérou lui fait rencontrer des anthropologues qui l’emmènent voir toute une série de guérisseurs aux méthodes diverses. Il y a bien sûr l’ayahuasca, omniprésente, mais aussi des expériences encore plus exotiques et plus physiques, comme le venin de grenouille qu’on tartine sur des brûlures, le jus de tabac injecté dans le nez, la flagellation aux orties... Au fil de ses expériences initiatiques, la quête de la plante passe au second plan au profit d’ un questionnement plus personnel, suggéré par les gens que Piers croise sur sa route. Est-il assez sincère pour vivre ce genre d’ expériences ? N’ est-il pas là juste pour se faire mousser et ramener un beau film dont il sera la vedette ? Un sorcier décide de s’occuper sérieusement de son cas...

Le 3 février, Piers Gibbon, le (anti)héros de "Jungle trip" viendra présenter le film et répondre à nos questions.

+ Ibogaine, Rite of Passage

Ben De Loenen, 2004, NL, video, vo ang st fr, 50

Ruth, jeune fille comme il faut, tombe dans la came après le divorce de ses parents. Après quelques années de galère, elle décide d’arrêter. Cy, jeune père de famille, n’en peut plus de s’injecter. Comme Ruth, il décide de suivre une cure d’ibogaïne (principe actif de la racine d’iboga), un remède efficace mais... illégal. Au Gabon, le "bois sacré", puissamment hallucinogène, sert à l’initiation et à la guérison des adeptes du Bwiti, un culte syncrétique local. Dans les années 60, Howard Lotsof, Croyant essayer une nouvelle drogue, (re)découvre par hasard les vertus désintoxiquantes de l’ibogaïne. Depuis lors, il tente en vain de faire accepter l’ibogaïne comme traitement médical mais guérir la toxicomanie par un remède simple et bon marché n’intéresse visiblement pas l’industrie pharmaceutique.

03.02 > 20:00 + 17.02 > 22:00


+ Bad trip to Edgewood

Michael Bilton, 1993, GB, video, vo st fr, 49

Si nous ne le faisons pas, les Russes nous devanceront. Pendant la Guerre froide, cette excuse justifiait les projets les plus fous, dont MK-Ultra. Sous ce nom cryptique se cachaient des expérimentations sur des humains volontaires qu’on se gardait bien d’informer de ce qu’on testait sur eux. Entre 1955 et 1975, les généraux américains espéraient pouvoir utiliser le LSD et autres PCP et BZ en tant qu’armes chimiques, soit sur le champ de bataille, soit en salle d’interrogatoire. Les cobayes étaient à portée de main : après tout, le soldat est censé servir sa patrie. Sûrs de leur bon droit, les expérimentateurs ont tout filmé. Tant que les braves ploucs éclatent de rire en essayant de marcher au pas sous LSD, c’est presque drôle. Par contre, quand on les voit basculer dans un mauvais trip et qu’on les retrouve traumatisés des années plus tard, l’arrière-goût est plutôt amer. Au passage, on apprend aussi comment l’armée, dans le cadre du même projet, expérimentait secrètement la propagation de virus et de bacilles dans les rues et les métros de New York. Le civil aussi doit servir sa patrie...

+ LSD 25

David W. Parker, 1967, US, 16mm, vo, 22

"It’s time for the facts", soupire le LSD, narrateur de ce film, après tous les dires qui ont été colportés sur son compte. Comment ne pas croire tous les faits qu’il expose ensuite, puisque c’est le LSD lui-même qui a la parole ? De fait, pour ce qui est de la propagande, on est loin des excès de "Reefer madness". Le LSD avoue qu’ il n’a jamais tué directement, et qu’il n’ entraîne pas de dépendance. Par contre, il se vante d’ en avoir envoyé plus d’un aux urgences et d’avoir causé des accidents mortels, entre autres faits d’armes. Tout ce qu’il avance est d’ailleurs vrai, la propagande se situe ici plutôt dans les nombreuses exagérations et omissions. Comme toujours, les reconstitutions par des acteurs visiblement inexpérimentés en matière psychédélique sont un vrai bonheur. Mais à tout prendre, ce n’est certainement pas la pire caricature anti-drogues qu’aient eu à ingurgiter les écoliers américains.

+ LSD a Go Go

Scott Calonico, 2003, US, video, vo st fr, 10

Dans les années 50, les agents de la CIA s’amusent beaucoup à l’occasion de leurs recherches secrètes sur le LSD. A côté d’autres expériences plus "sérieuses", ils en laissent de temps en temps tomber une goutte dans le café d’un collègue inattentif. Quelques jours après avoir reçu une dose à son insu, l’ingénieur Frank Olson fait une chute malencontreuse du 10ème étage d’un immeuble new-yorkais. La CIA conclut au suicide de ce chercheur en armement biologique et chimique de l’armée américaine. Très vite, des failles apparaissent dans la version officielle et la Maison-Blanche semble vouloir étouffer l’affaire. Le récit de l’affaire Olson est entrecoupé d’extraits de films de propagande contre le LSD. Le contraste entre discours officiel et pratiques secrètes est... hallucinant.

04.02 > 18:00 + 17.02 > 20:00


Difficile de cacher qu’on l’aime, au Nova, ce cher Jack Stevenson, citoyen américain d’AllerØd (Danemark), collectionneur, distributeur et homme de lettres. C’est tout un ensemble de la culture cinématographique qu’il conserve, étudie, défend et anime. Une séance toute particuliere où les films s’incarnent. Ce soir, il est avec nous pour un programme stupéfiant qui réunit tous les possibles, courts métrages, bandes-annonces, films pédagogiques issus directement des grandes administrations mondiales. Une traversée temporelle de préventions sur la drogue... Une projection animée, un show en somme avec un chamane du cinéma parallèle, voire interlope. A voir ou à revoir sans aucune modération, car personne ne sait si les films présentés seront encore visibles à l’avenir !

04.02 > 20:00


+ LSD : Insight or Insanity ?

Max Miller, 1968, US, 16mm, vo ang , 15

Ah ! les jeunes de 68... Ils savent que le LSD est extrêmement dangereux, qu’il endommage les chromosomes, entraîne la folie et pousse au suicide. Malgré tout, et c’est vraiment à n’y rien comprendre, ils trouvent tous ça "cool". Heureusement, une brochette impressionnante de brillants médecins a participé à la réalisation de ce petit film rigoureux et objectif, destiné à éclaircir pour de bon les nombreux malentendus qui planent autour de cette substance malfaisante. Ceux qui continuent à jouer à la roulette russe ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus.

+ Visa de censure n°X

Pierre Clementi, 1967, FR, video, vo fr , 44

"Face au miroir magique aux multiples visions, je retrouve le fil de ma mémoire et entrouvre en un instant l’album de famille, de naissance et de mort ...". Dans ce film, sur-impression d’images et pulsions psychédéliques colorées, les photogrammes servent l’illustration des temps pour une mise en abîme du désir de retrouver le chant des origines. Clementi prend à chaque image les trajectoires les plus radicales, vit une expérience avec tout ce que cela comporte d’idéal et de fragile, de liberté et de danger. L’image est là, et la musique résonne.

+ Lucifer Rising

Kenneth Anger, 1966-80, US, 16mm, sans dial, 28

+ Invocation to my Demon Brother

Kenneth Anger, 1966-69, US, 16mm, sans dial, 11

Syncope d’images oscillant entre philosophie indienne, bouddhisme et magie, ’’Lucifer rising’’ a connu plusieurs aboutissements. Il y a d’abord la version de 66, inédite car volée par l’un des acteurs du film, Bobby Beausoleil (1). Le projet sera ensuite refaçonné dans le courant des années 70 et sortira enfin officiellement en 1980. Entre-temps, Kenneth récupère des fragments épars du film volé par Bobby, les remonte, et c’est ... Mick Jagger (2) qui en produit la bande son : minimale, répétitive et étonnamment électronique. Le résultat, ’’Invocation to my demon brother’’, sort en 69 et restera sans doute son film le plus métaphysique. "Mon cinéma vit quand le spectateur oublie qu’il voit une oeuvre d’art ! (...) Par les efforts les plus déchirants, on gagne la couche phosphorescente du mythe qui est au fond de toutes nos existences ..." (K. Anger).
(1) Qui devint plus tard accessoirement membre puis délateur du groupe d’assassins "The Family", dont le leader présumé n’est autre que Charles Manson.
(2) Leader du groupe de rock néanmoins mythique les Rolling Stones.

05.02 > 18:00 + 11.02 > 20:00


Max Whitby, 1978, GB, vo st fr, 80

De la découverte de ses puissants effets par Albert Hofmann en 1943 à sa mise hors-la-loi à la fin des années 60, ce reportage très soigné éclaire les hauts et les bas de cette substance si controversée. Les psychiatres découvrent ses vertus, Huxley les porte à l’attention du public, Leary se charge de la propagation maximale de son usage, Ken Kesey en distribue dans son fameux "punch électrique". Au-delà de cette histoire des célébrités, Whitby s’emploie à faire comprendre pourquoi le LSD a fait l’objet d’une telle ferveur. Dans un style visuel et élégant, il en explique les effets, les plus spectaculaires comme les plus subtils. Il donne aussi la parole à des acteurs moins célèbres de la petite histoire psychédélique : d’anciens hippies friands d’acide, un député britannique qui avait pris de la mescaline devant les caméras de la BBC (émission jamais diffusée), des participants à l’expérience du Vendredi saint. Présenté en deux parties distinctes (grandeur et décadence), "The beyond within" (L’au-delà intérieur) évite élégamment les images cent fois resassées.

Le 10 février, John Howarth, directeur de la photographie de "The beyond within", viendra présenter le film et répondre aux questions à la suite de la projection.

10.02 > 20:00 + 19.02 > 18:00


Pierre Thévenard, 1963, FR, 16mm, vo fr , 113

Direction l’Université ou le Musée d’Histoire naturelle de Paris, pour un film scientifique. Un documentaire pour tout savoir ou presque. Il s’agit de s’asseoir et d’écouter, d’ouvrir grand les yeux sur les cartes et autres illustrations, d’écouter la voix berçante d’un professeur... En deux parties possibles, l’une relate le voyage réalisé par le mycologue Roger Heim au Mexique au milieu des années 60, l’autres des expériences qu’il a réalisé ultérieurement sur des cobayes humains soumis à l’ingestion de champignons. Ce film, qui n’a jamais été diffusé en salle, nous montre à quel point un chercheur, qui est un des plus grands spécialistes de son temps sur les champignons hallucinogènes et autres, a pu vivre cette expérience avec une surprenante distance. Comment il est possible de rester dans un carcan scientifique alors que toutes ces études parlent de degrés différents de conscience. C’est un film d’époque, retrouvé au fond d’un petit placard d’une fondation parisienne, une épopée que l’on ne pourrait vous raconter sans que vous pensiez qu’on vous ment. Plus qu’un simple reportage sur les champignons, tout y passe, le statut professoral, la vision coloniale, le systeme patriarcal... Un parcours dans le passé, dans notre passé, où la caméra sert de miroir. Un film d’époque. Une vision.

12.02 > 20:00


Ce programme propose un panorama de films expérimentaux contemporains s’intéressant à la fabuleuse diversité et à la fascinante beauté de l’univers végétal. L’incroyable richesse du règne végétal et de ses formes qui se déploient avec une infinie variété, demeure une source d’inspiration éternelle pour de nombreux artistes, des impressionnistes à l’art nouveau en passant par le land art. Fleurs, arbres, champs, mousse, lichens deviennent autant de motifs dont s’emparent chacun à leur manière et avec leur sensibilité propre les cinéastes afin de composer des palettes filmiques étonnantes débouchant sur de magnifiques tableaux animés.

Créée en 1982 par deux cinéastes, Yann Beauvais et Miles McKane, Light Cone est une association dont le but est la distribution, la promotion et la sauvegarde du cinéma expérimental en France et à l’étranger. Sa vocation première est d’offrir la possibilité de louer des films expérimentaux à différentes structures culturelles de diffusion telles qu’associations, cinémas, musées, universités, galeries et festivals. Afin d’assurer cette mission, Light Cone s’est constituée en coopérative de cinéastes garantissant aux auteurs la propriété des supports comme des droits des œuvres déposées en vue d’une distribution. A ce jour, Light Cone distribue plus de 2700 films (copies super-8, 35mm et surtout 16mm, ainsi que vidéos et de l’expanded cinema) réalisés de 1905 à nos jours par plus de 500 cinéastes. L’association prend également en charge la diffusion de ce cinéma par le biais de projections régulières à Paris, de publications et de coproductions de cycles. Elle dispose également d’un centre de documentation ouvert aux étudiants, chercheurs et programmateurs.

18.02 > 20:00


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