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squelettes/rubrique-3.html

Take #1

C’est suite à une demande d’un groupe d’étudiants en cinéma, qui souhaitaient projeter leurs films sur grand écran au Nova, qu’une discussion fit ressortir le manque d’occasions que ceux-ci ont, non pas de montrer, mais de partager leur film avec un public plus large, ou tout simplement avec d’autres étudiants. Nous leur avons alors proposé de nous aider à développer une plage de programmation, à organiser un évènement qui permettrait d’exposer les différents travaux et films des écoles de cinéma bruxelloises (néerlandophones et francophones) à un plus large public.

Cependant, il nous est vite apparu que présenter une masse de films dispersée en quelques séances n’était pas pertinent et ne rendrait pas justice à leurs auteurs ni au cadre de travail dans lequel les films ont été réalisés. Nous avons donc opté pour l’esprit "rencontre", entre les étudiants et le public, mais aussi, et surtout, entre les étudiants eux-mêmes. Et cette volonté de rencontre, de partage, de se faire ressentir dès nos premières discussions avec ces étudiants, curieux de voir comment ça se passe "de l’autre côté".

Après avoir récolté quantité de travaux, films de fin d’études, premiers documentaires, essais, etc., auprès des étudiants, nous nous sommes attelés à la sélection des courts métrages et exercices, rassemblés dans quelques séances de compilations. En outre, nous vous proposerons, dans nos séances "archives", un choix de films d’étudiants (autant de petites perles et quelques inédits) de réalisateurs/trices ayant connu un riche parcours professionnel par la suite. Une séance sera aussi consacrée aux travaux radiophoniques et sonores. Une carte blanche "La Grande Impatience" vous offrira un florilège de films de fin d’études (toutes écoles confondues).

Pour ne pas laisser le côté festif en reste, nous vous préparons une séance de minuit des plus cultissime ! ... avant de reprendre en main le sérieux de la clé de voûte de cette programmation : une rencontre/discussion entre des étudiants, des professeurs, des professionnels (qui sont aussi d’anciens étudiants). Au programme également, une expo (des photos de tournages... d’étudiants bien sûr), des tables d’hôtes et de la musique !

Le programme complet et détaillé de toutes ces séances sera accessible sur notre site fin novembre et disponible dès le début de la programmation.

Nous remercions les étudiants qui ont participé à l’élaboration de cette rencontre ainsi que tous ceux qui nous ont remis leurs travaux et films. Précisons que, faute de temps, nous n’avons malheureusement pas pu représenter toutes les écoles bruxelloises présentant, dans leur cursus, un programme audiovisuel.

Et maintenant... silence. Take 1 !



Il a été très difficile de trouver le terme adéquat sous lequel regrouper les films et travaux qui vous sont ici présentés. Ceux-ci naviguant ostensiblement d’une mer à l’autre. Vous pourrez y voir des films de fin d’études récents (cf. "archives" pour les autres), mais aussi des travaux réalisés pendant le cursus, des documentaires, des expérimentations. En bref, un éclectique et intéressant mélange de productions estudiantines diverses issues de toutes les écoles bruxelloises. De quoi se faire une idée plus claire de la création et du potentiel de la nouvelle génération de ceux et celles qui, demain, feront le plaisir de nos yeux et de nos sens. Et rassurez-vous, ce plat de résistance ne vous sera pas servi sans couvert. Quelques mots vous introduiront le(s) sujet(s) et cerneront le contexte de réalisation. Dans la mesure du possible, nous nous assurerons de la présence des auteurs pour de plus amples éclaircissements. Si vous souhaitez entrevoir ce qui s’annonce pour l’avenir de la cinématographie belge, c’est en partie ici que cela se passe...

Compil CM #1 : 11.12 > 20:00

La richesse du monde (version de travail) - Arnout Van Damme - docu - 23’ (Rits)
Imprissoned - Hyun De Grande - fiction - 6’ (Rits)
Un jour - Vincent Ridelle - fiction - 13’ (Inraci)
Nice Day For a Picnic - Monica Gallab - animation - 8’ (La Cambre)
Pour maman, si je ne me réveille pas - Anton Iffland Stettner - fiction - 15’ (Insas)
Tant qu’il y aura de la poussière - Marie Devuyst - experimenteel - 6’ (Sint-Lukas)
Strates - Yohan Guignard - 8’ - IAD

Compil CM #2 : 12.12 > 22:00

Qui prier pour oublier - Ekin Ercan - docu - 21’ (Inraci)
Un diable ? - Romain Assenat - fiction - 13’ (Inraci)
Perdu dans la pareille - Pierre-Yves Wathour - docu - 10’ (IAD)
Beat - Jeroen Sebrechts - fiction - 14’ (Sint-Lukas)
Lavé - Flim & Zoonen - exp. - 10’ (Rits)
Tweede kans - Elodie Lélu - docu - 19’ (Insas)

Compil CM #3 : 14.12 > 22:00

Les gagnants - Christiano Ferri - fiction - 5’ (IAD)
Sint-Joost 90° - Riet De Meutter - docu - 10’ (Rits)
Digital Breakdown - Jan Piccart - animation - 10’ (Sint-Lukas)
Flop Noire - Samuel Werth - fiction - 3’ (Rits)
Portraits entrelacés - Miklos Keleti - docu - 3’29’’ (Insas)
Van mijn dromen - Grimm Vandekerckhove - exp. - 4’ (Sint-Lukas)
Garage JP - Flo Flamme - 15’ (St-Lukas)
(Vidéo / Animation) - (ERG)
Les couillons - Edouard Mahieu - fictie - 19’ (Inraci)

(Attention ! L’ordre de passage peut être modifié !)

11.12 > 20:00 + 12.12 > 22:00 + 14.12 > 22:00


Apprendre à faire des films, c’est avant tout acquérir de l’expérience pratique. Dans cette optique, la plupart des écoles de cinéma demande la réalisation d’un grand nombre de missions : des exercices et des films réalisés par les étudiants. Pour ces exercices, certains critères techniques ou formels sont définis à l’avance, qui sont d’ailleurs très différents selon l’établissement. En effet, la forme est souvent pré-établie selon le type d’enseignement, et les étudiants apprennent alors l’importance de la relation entre forme et contenu ; il leur est nécessaire de trouver une manière créative d’aménager les critères et de raconter leur histoire dans le cadre des contraintes techniques.
Ces exercices ne sont pas toujours aboutis. Sauf quelques rares exceptions, ils ne sont pas considérés comme "finis". Après un passage devant le jury, ils disparaissent pour la plupart dans un tiroir, sans public pour les découvrir. Ces travaux valent pourtant la peine d’être vus, ne fût-ce qu’en raison de leur pertinence pédagogique. Nous avons dès lors ouvert les tiroirs des différentes écoles et sélectionné plusieurs exercices, dont les formes sont extrêmement variées : des séquences de trois minutes, des scènes isolées, des remakes, des exercices de style, etc.
Ces exercices projetés représentent l’introduction par excellence pour la rencontre qui suivra la vision.

Avec entre autres :

Thibaut Wohlfahrt - Silence (IAD)
Philippe Orlinski - PVD / point vue documentaire (Insas)
Emma De Swaef - Rue Gallait (Sint-Lukas)
Jeroen Sebrechts - Jaaroefeningen / plan sequentie (Sint-Lukas)
Louise De Clerque - Roman photo (IAD)
Christophe Vanheu - La parapluie (Inraci)
Jeroen Sebrechts - Jaaroefeningen / remake Buffalo 66 (Sint-Lukas)
Mohamed Bouhari - Vierge mari (Insas)

+ emissions télé, PVD Outsas, best of excercises "lumière", in caméra...

13.12 > 16:00


Lors de ces quatre journées de présentations, projections et échanges, nous prendrons le temps, une fin d’après-midi, d’engager et prolonger une discussion que nous espérons riche. Celle-ci n’a pas un thème unique mais bien un fil d’Ariane : l’école de cinéma (et non les écoles de cinémas !). Afin de l’introduire de la façon la plus appropriée, nous diffuserons en préambule un échantillon d’exercices effectués dans les diverses écoles. Seront conviés à cette discussion les étudiants, bien sûr, des professeurs, des professionnels - anciens étudiants, ou peut-être pas... Il s’agit donc bien d’une discussion "entre" et non "par". L’idée, ici, étant de créer un espace de parole afin que chaque personne puisse faire part de son expérience mais aussi poser ses questions, exprimer ses doutes, ses craintes, ses coups de gueule ou autres cris de motivation. Notre idée n’est pas de (re)faire l’école de cinéma, ni de définir quelle approche est la plus pertinente, de savoir quelle école est la plus "rentable", laquelle a la pédagogie la plus intéressante, mais bien de se faire une idée de ce que peut apporter (ou pas) le passage dans un de ces établissements enseignant la (les) maîtrise(s) audiovisuelle(s). La discussion rassemblera donc autant de personnes aux identités, horizons et parcours différents. Elle ne sera pas réservée aux seuls étudiants, professeurs et personnes concernées. Tout un chacun est le bienvenu pour exprimer ses opinions et idées.

13.12 > 18:00


Comme l’intitulé de ces séances l’indique, vous n’allez pas voir ici de films récents. Qu’à cela ne tienne, ils en ont quand même de la valeur (nostalgique et qualitative). En se plongeant dans les catalogues d’archive de plusieurs écoles de cinéma (souvent très volumineux, heureusement !), nous avons pu visionner une multitude de films, des années 70 à aujourd’hui, pour notre plus grand plaisir (qui sera bientôt le vôtre, nous l’espérons). Et pas n’importe quels films, les premiers films de quelqu’un(e)s de nos réalisateurs/trices de renommée "internationale" (un peu de chauvinisme, ne fait jamais de mal). Vous allez donc découvrir les films d’école du réalisateur "mais si, tu vois... c’est celui qui a fait...". Et comme la plupart de ces films ont été tournés avant l’avènement de la vidéo, une grande partie d’entre-eux seront proposés dans leur format originel (35 et 16mm). Cette boîte à bijoux se dévoilera et brillera de mille feux dans un programme complet disponible en début de programmation. Et vu qu’il y en a beaucoup, vous aurez droit à plus d’une de ces séances !

Avec entre autres des films d’étude de :
Patrice Bauduinet, Remi Belvaux, Alain Berliner, Lieven De Brauwer, Frederic Fonteyne, Dimitri Karakatsanis, Yvan Le Moine, Bénédicte Liénard, Olivier Masset-Depasse, Olivier Smolders, Fien Troch, Patrick Van Antwerpen,...

Compil Archives #1 : 11.12 > 22:00
Yvan Le Moine - 1m28 au-dessus du niveau de la mer 22’ - 16mm (IAD)
Jean-Jacques Andrien - La Sybarite 8’- 16mm (Insas)
Fien Troch - WooowW 10’ - video (St-Lukas)
Patrice Bauduinet - Fais-moi coin-coin 9’ - 35mm (Insas)
Bénédicte Liénard - Le bruit de la ville est si proche 9’30" - 16mm (IAD)
Sally de Donder - Op het randje 12’ - video (Narafi)
Rémi Belvaux - Génération Raymond 22’ - 16mm (Insas)

Compil Archives #2 : 12.12 > 20:00
Dominique Standaerd - Les aérogrammes de Pénélope 20’ - 16mm (Insas)
Lieven De Brauwer - Het bankje 11’ - video (Narafi)
Frédéric Fonteyne - Les vloems 11’40’’ - 16mm (IAD)
Simon Backes & Xavier Fernandez Marcos - Last Trick 13’ - 16mm (Insas)
Nathalie Basteyns - De kus 13’ - video (St-Lukas)
Jamel Mokni - Testament d’un macaque - video (Inraci)
Olivier Magis - Le secret des dieux 13’46 - video (IAD)
Rémi Belvaux - Insas 2086 6’ - 16mm (Insas)

Compil Archives #3 : 13.12 > 22:00
Olivier Smolders - L’art d’aimer 12’ - 16mm (Insas)
Joachim Lafosse - Tribu 23’31’’ 35mm (IAD)
Jan Boon - Deja vu 12’ - video (Narafi)
Alain Berliner - L’homme au journal 10" - 16mm (Insas)
Dimitri Karakatsanis - Le guide 20’ - 35mm (St-Lukas)
Ellen Meiresonne - Rue du Renard, 15 7’ - 16mm (Insas)
Olivier Masset-Depasse - Kosmos 13’18’’ - 16mm (IAD)
Patrick Van Antwerpen - La cuisine des copains 5’ - 16mm (Insas)

11.12 > 22:00 + 12.12 > 20:00 + 13.12 > 22:00


Chaque année, et ceci depuis 1992, les travaux de fin d’études de toutes les écoles de cinéma belges trouvent un écran éphémère à "La Grande Impatience !" ("Het Grote Ongeduld !") de la VUB (Vrije Universiteit Brussel). La première édition, survenue il y a 17 ans, était un événement de plus petite échelle, auquel participait quatre écoles néerlandophones. Depuis, la Grande Impatience est devenu un repère fixe de valeur dans le monde audiovisuel belge. Toutes les écoles, tant néerlandophones que francophones, participent à l’événement dont la réputation est désormais celle du lieu suprême où, le temps d’une nuit, l’on se fait une idée du futur du cinéma belge. Les meilleurs films permettent à leurs auteurs d’y recevoir leur premier prix. La Grande Impatience est un véritable précurseur, tant pour ce qui concerne la collaboration entre écoles que pour le fait d’offrir un écran aux nouveaux talents. Nous avons dès lors demandé à Niklaas Van den Abeele, animateur de l’événement, de composer une carte blanche comprenant un choix varié de 17 ans de films belges de fin d’études.

Eric Blesin - L’arme du crocodile 1998 - La Cambre (animation – 16mm - 6’)
Pieter Van Hees - Eenzaamheid is des mensen 1996 – Sint-Lukas (fiction – 16mm - 15’)
Nicolas De Ru - Gare à toi ! 2005 – Inraci (fiction – video - 20’)
Charles Convent - Transbaltica - 1996 IAD (docu – video - 12’)
Elias Gootaers – Lignes, enquête d’une mémoire 2006 – K.A.S.K. (docu – video - 36’)
Roman Kokchlan - Administrators 2006 - K.A.S.K. (animation – video - 6’)

(L’ordre de passage peut être modifié)

http://www.hetgroteongeduld.be

14.12 > 20:00


Ils sont plus souvent oubliés, les hommes et femmes de la "radio", du son sans image, ils sont en général moins "visibles" que leurs collègues réalisateurs de cinéma. Au Nova nous essayons, modestement, de régulièrement remédier à cette situation de discrétion, avec le module Ears Open, offrant un "podium" pour des créations sonores. C’est donc logiquement que lors de la rencontre des écoles de cinéma, nous éviterons l’erreur d’oublier les créateurs audio lors d’une séance sonore invitant des participants de l’IAD, du Rits et de l’Insas. Nous écouterons ensemble des oeuvres représentatives du travail de création sonore, présentées par leur auteurs. L’écoute sera suivie d’une discussion qui abordera des thèmes variés : quels accents sont portés sur la dimension sonore, dans les formations respectives ? Des collaborations entre écoles sont-elles souhaitées, intéressantes, pertinentes ? Peut-on trouver des réponses au besoin criant de lieu de diffusion publique pour les créations audio ? Comment l’enseignement répond-il à cette demande de diffusion ? Les étudiants prennent-ils d’eux-mêmes des initiatives ? Beaucoup de matière à débattre mais d’abord, fermons les yeux dans la pénombre... et ouvrons les oreilles.

12.12 > 18:00


A la vision d’un film, les images que nous voyons découlent du minutieux travail de composition du chef opérateur et du réalisateur. Nous ne percevons et n’imaginons pas l’équipe et le matériel nécessaires à ces résultats. Les photographies de tournage nous dévoilent, alors, l’univers d’un plateau : son équipe (parfois nombreuse), l’équipement (camera, éclairage, son,...). Nous vous proposons, dans le foyer du Nova, de retrouver les ambiances de quelques tournages étudiants au travers de ces clichés.

11.12 > 19:00


Il est admis que nulle part ailleurs dans le monde n’existe une ville comprenant autant d’écoles de cinéma qu’à Bruxelles ! En effet, notre ville en compte cinq, et une sixième située non loin d’ici vient gonfler la liste. Afin de mieux les distinguer, voici une brève description de ces établissements.

- L’Institut des Arts de Diffusion (IAD).

Cet institut, installé aujourd’hui à Louvain-la-Neuve, a été créé en 1959. Sa raison d’être a toujours été de rassembler au sein d’une même institution, en y privilégiant la dimension artistique, l’ensemble des formations de l’audiovisuel et du spectacle. Fictions, documentaires, émissions de télévision, reportages, émissions sportives, vidéoclip, animation 2D/3D, captations multicaméra, effets spéciaux, dramatiques radio, interprétation dramatique, actorat, mise en scène ...

http://www.iad-arts.be

- L’Institut de Radioélectricité et de Cinématographie (INRACI).

Pour répondre aux besoins de la polyvalence, cet institut forme des techniciens de haut niveau capables de s’adapter à l’évolution rapide et constante de l’outil et des méthodes de production. Dans un premier temps, cette formation amène les étudiants à pratiquer les techniques de prise de vues, de prise de sons, de montage et de direction de production, le tout lié aux supports et genres pluridisciplinaires du film et de la vidéo. Au fur et à mesure des études, il est possible d’affiner son expérience dans une branche précise.

http://www.inraci.be

- L’Institut National Supérieur des Arts du spectacle et des Techniques de diffusion (INSAS).

En avril 1962, cet institut fut porté sur les fonts baptismaux avec l’idée, non seulement qu’il fallait former des professionnels à tous les métiers, mais aussi que l’apprentissage des disciplines du spectacle repose sur le principe de la complémentarité. Au sein de cette philosophie, un enseignement de la mise en scène ne peut se concevoir sans l’existence parallèle d’une formation d’acteurs ; de la même manière un enseignement du montage et du son s’applique nécessairement à un projet global de réalisation. La structure de l’enseignement se subdivise au sein de l’audiovisuel en 4 options : réalisation (film, radio, télévision), image, son, montage.

Home

- NARAFI (Hogeschool voor Wetenschap en Kunst).

Le Narafi est à l’origine un institut d’enseignement en électronique ; actuellement il offre une formation en technologie audiovisuelle (film, télé et vidéo). Le Narafi est également l’école de cinéma la plus ancienne de la série. La formation rassemble les approches créative et pratique, considérant que la créativité nécessite une maîtrise optimale des possibilités techniques. Le Narafi, institut néerlandophone, peut être considéré comme l’équivalent de l’Inraci ; les deux instituts partagent d’ailleurs en partie leurs infrastructures.

http://www.narafi.be

- RITS (Erasmushogeschool Brussel)

Le RITS est un peu l’équivalent néerlandophone de l’Insas. L’ancien HRITCS se scinda en 1962 de l’Insas mais les deux écoles partagèrent leur bâtiment encore pendant 30 ans. A part des formations en arts visuels (animation, film, documentaire, télévision, écriture et radio), le RITS offre des formations en arts de spectacle et techniques audiovisuelles. Cette année l’école est retournée dans son bâtiment de la rue Antoine Dansaert, dont l’accès était rendu impossible par des années de rénovation.

http://www.rits.be

- Sint-Lukas

Sint-Lukas est une école d’art offrant des possibilités de formations diverses : photo, arts graphiques, arts plastiques... La formation en Arts audiovisuels, d’une durée de quatre ans, est très influencée par l’environnement artistique général de l’institut. Ici, le médium audiovisuel n’est pas considéré de manière privilégiée comme un métier technique mais avant tout comme une expression artistique ; les aspects purement techniques sont moins placés en avant-plan.

http://www.sintlukas.be

En plus de ces écoles de cinéma "classiques", il existe encore d’autres Hautes Ecoles artistiques offrant des formations audiovisuelles. Citons l’école de La Cambre, pour l’animation (http://www.lacambre.be), et l’Ecole de Recherche Graphique (ERG), atypique dans le paysage bruxellois (http://www.erg.be).

Dans la compilation présentée lors de cette programmation, vous pourrez découvrir des œuvres issues de toutes ces écoles.



On s’en rend bien compte, la barrière linguistique reste... une barrière, malgré le fait que les arts sont universels ! Ce "problème"(?) se pose aussi dans un programme où l’on mélange des films d’étudiants qui, faute de temps et d’argent, ne sont pas souvent sous-titrés. Ceci dit, certains le sont quand même, et une grande partie des autres sont souvent bien compréhensibles, très visuels, etc. La langue ne doit pas être une raison pour ne pas venir voir les films. Et lors de la rencontre, nous "accompagnerons" la discussion du mieux que nous pouvons, en français et en néerlandais, promis !



Belvaux, Bonzel, Poelvoorde & Tavier, 1992, BE, 35mm, vo fr st nl, 95

Ce film, nous vous le présentons spécialement dans le cadre de cette programmation car il fut à l’origine, le film de fin d’étude de Rémi Belvaux, intitulé "Génération Raymond" (cette version vous sera présentée dans une de nos séances "Archives").
Bin, c’est l’histoire de Ben. Il aime bien sa maman. Mais quand elle est pas là, il tue, v(i)ole, éclate et balance des gens lestés dans une carrière inondée. Et ça on le sait parce qu’il y a des gens du cinéma qui filment tout ça (même si tous ne finiront pas l’aventure, la grande non plus d’ailleurs). Tout est en noir et blanc. Même le sang, les frites et aussi la bière. Si avec ce petit Gré... (pardon !) résumé, vous ne voyez pas de quel film il s’agit, voici d’autres indices : "Reviens gamin, c’est pour rire !", "Des vieux pauvres, ça n’existe pas. Avares, oui hein. Mais pauvres, non.", "Je crains qu’aujourd’hui le choix de monsieur ne soit pas des plus judicieux... Si je peux me permettre... Tu ne te permets juste rien du tout. Tu vas d’abord me soigner cette vilaine peau et ensuite tu te permets, ok ?", "Un petit quidam, ça ne fait pas de vague... Tu tues une baleine, t’auras les écolos, t’auras Greenpeace, t’auras le commandant Cousteau sur le dos ! Mais décime un banc de sardines, j’aime autant te dire qu’on t’aidera à les mettre en boîte !"
Si vous ne voyez toujours pas, vous devriez venir le voir ce soir... ou pas.
Cultissime brûlot belge du bout du canon de Rémi Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde, qui défraya la (mortelle) chronique cinématographique internationale d’une balle dans l’c... (ou dans la tétine !). À voir ou à revoir, il a toujours la même odeur, tu vois, un peu comme quand tu te sens les doigts après...
Avis : âmes sensibles, prière de vous munir de votre Cedocar...
eh, merci Rémi !

(En présence de André Bonzel)

12.12 > 24:00


Le mot d’ordre de ces quatre jours de "Rencontre des écoles de cinéma" est... "rencontrer" ! Nous espérons que chaque film sera brièvement introduit par son créateur, et sera éventuellement discuté après la projection. De manière plus informelle, le foyer devrait être le lieu idéal pour les papotages divers autour d’un petit verre. Pour le plaisir de vos estomacs et afin que vous puissiez passer toute la soirée au Nova, nous proposerons des tables d’hôtes végétariennes le vendredi et le samedi, à un prix comme toujours adapté aux porte-feuilles d’étudiants.



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