Enzo G. Castellari (1938) s’est fait un nom grâce à ses nombreux westerns spaghetti et films d’action. Il maniait à merveille les règles des films italiens de série B et d’exploitation et se distinguait par une approche personnelle du montage et une utilisation généreuse des ralentis (en tournant les scènes d’action sous trois angles à des vitesses différentes). A l’heure actuelle, Enzo G. Castellari doit en grande partie sa renommée à Quentin Tarantino, qui s’est basé sur le film de guerre “Inglorious Bastards” (1978) de Castellari pour son film du même nom de 2009, bien que le résultat s’éloigne en tout de l’original. Il perça dans les années 60 avec des westerns spaghetti, genre qu’il honora d’un dernier film culte intitulé “Keoma” (1976),
mais il sera à jamais associé à son cinéma de science-fiction post-apocalyptique et à ses polars ou néo-polars violents (“Street Law”, “The Big Racket”).
Et si chaque film a sa particularité et sa saveur particulière , cette sélection permettra de plonger, en salle, dans l’aspect "troupe" qui se dégage de cette série de films où l’on retrouve les mêmes têtes et silhouettes (Joshua Sinclair, Massimo Vanni, Franco Nero, etc) jusqu’à Carla Brait, présente dans les deux Bronx Warriors et le "Torso" de Martino.