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Rasons les centres fermés

Chaque année, plus de 6000 personnes sont détenues dans les six centres fermés belges, au seul motif qu’elles n’ont pas de titre de séjour et qu’elles veulent accéder à "notre territoire". Depuis le début de l’année, le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) mène la campagne #RasonsLesCentresFermés afin de sensibiliser le grand public à cette réalité banalisée et en finir avec la politique de criminalisation des étrangers en Belgique. Dans ce cadre et en collaboration avec le Nova, le Mrax vous offre cette soirée composée d’une table d’hôte (dès 19h), d’un film, d’un débat, et d’un concert dédié aux luttes contre ces centres de la honte.

www.mrax.be

12.12 > 19:00
Gratis


Film + débat

A l’usage des vivants

Pauline Fonsny, 2019, BE, DCP, fr & ang st fr, 27

En 1998, Semira Adamu, jeune femme de 20 ans fuyant le Nigéria, mourait étouffée par les gendarmes qui tentaient de l’expulser, pour la sixième fois, du territoire belge. Vingt ans plus tard, dans un cri de guerre conjugué au féminin, trois femmes racontent, et mettent en lumière la réalité des centres fermés destinés à la détention des personnes migrantes, leur souffrance, les exactions des gardiens et des gendarmes, d’hier et d’aujourd’hui.

Qu’est-ce qu’un centre fermé ? Pourquoi enferme-t-on des étrangers ? Quel est l’impact de cette détention sur les individus ? Comment faire cesser cette politique migratoire inhumaine ? Autant de questions autour desquelles le MRAX vous propose de discuter.
Avec Pauline Fonsny (réalisatrice de "A l’Usage des vivants"), Selma Benkhelifa (avocate chez Progress Lawyer Network), Nicha Mbuli ( juriste au MRAX) , et un ancien détenu d’un centre fermé.
 

12.12 > 20:00
Gratis


Concert

Hamri

Arrivé d’Algérie en Belgique, en 2002, Abdel Abdelwahab Hakem -passionné de théâtre- rencontre le musicien Philippe Claudel, amateur comme lui de poésie et du guemri (basse percussive). Après plusieurs collaborations - dont le Cabaret Lancinant de l’Ambassade Universelle, ce lieu autogéré par des réfugiés, ouvert en 2000 pour 10 ans dans l’ancienne ambassade de Somalie -, et suite à leur rencontre avec le poète marocain Taha Adnan, le duo décide de mettre en musique des extraits de son recueil en arabe classique, "Je hais l’amour". De cette croisée des chemins est né le projet Hamri, la terre rouge en arabe mais aussi le nom d’un ancien quartier d’Oran.

12.12 > 22:00
Gratis


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