#191

  • dim 04.06 > 16:00

    Nico et Patou   [Cineketje]

    Divers
    Ismo Virtanen & Mariko Härkönen, 2001, FI, DCP, sans dial, 43'

    Nico mène une vie solitaire de petit scarabée bien tranquille, vivant dans une modeste maison qu’il a fabriquée en pleine nature, à partir d’une grosse souche d’arbre. Par une journée ensoleillée, alors que Nico fait son ménage de printemps, un hanneton nommé Patou fait une entrée fracassante dans sa vie. Mais Nico n’est pas prêt à changer ses habitudes et voit d’un mauvais œil l’arrivée de ce nouveau colocataire. Il faudra du temps pour que les deux compères se comprennent et parviennent à vivre ensemble pour finalement devenir d’inséparables amis. Venez découvrir les aventures de Nico et Patou dans un stop motion tendre et coloré où les gestes et les regards des personnages sont si justes qu’ils remplacent la parole devenue inutile. Les plus petits pourront ainsi imaginer ce qui se joue à hauteur d’insecte dans les langages les plus universels, le mime et les borborygmes. Des aventures toutes plus folles les unes que les autres, qui rendent hommage à l’amitié, au vivre ensemble, avec toujours en tête le respect de la nature.

    → À partir de 3 ans

  • dim 04.06 > 18:00

    Als reuzen sterven   [Film]

    Jan Vromman
    Quand les Géants meurent / When Giants Die
    Jan Vromman, 2022, BE, DCP, vo nl st fr & ang, 78'

    Après avoir creusé dans son précédent film “L’Histoire du cochon (en nous)”, Jan Vromman tend un nouveau miroir à notre société. Celui des manifestations populaires, allant des processions et défilés traditionnels aux prides d’aujourd’hui. Autant de rites reliés par cet indéfinissable mélange d’esprit de fête, de transgression et tout à la fois de desseins d’appartenance, d’attraction touristique, voire d’affirmation de l’ordre établi. Choisissant un titre en clin d’œil au mythique “Les statues meurent aussi” d’Alain Resnais et Chris Marker, le documentariste s’intéresse ainsi aux géants des défilés à travers le regard de trois générations. Il déroule ce fil en partant de l’univers de Frans, son grand-père… qui dans la réalité était l’oncle du cinéaste, interprété à l’écran par un comédien et un chien. Frans fut le concepteur prolifique de cortèges organisés pour des villes et villages flamands entre 1954 et 2005, dont d’incroyables images d’archives émaillent le film. Le fils représente le cinéaste, la deuxième génération. Il place quant à lui l’histoire des cortèges dans un contexte de parades, carnavals et processions, avec leurs lots de mises en scène, fanfares, figurants, encadrement policier et autres barrières Nadar. C’est là qu’entre en scène la troisième génération, celle du fils du réalisateur, en quête d’un autre imaginaire et de formes plus contemporaines et spontanées. Se réapproprier la rue, former une communauté, exprimer ses pensées dans l’espace public, être ensemble dehors... “La rue est la mère de la démocratie” nous dit Jan Vromman. L’abandonner, c’est perdre la liberté.

    → Le 14.04 à 20h : projection suivie d’une rencontre avec Jan Vromman

  • dim 04.06 > 19:30

    This is Not a Burial, It’s a Resurrection   [Film]

    Films en sortie
    Lemohang Jeremiah Mosese, 2019, LS, DCP, vo st st fr & ang, 122'

    Mantoa est âgée, son fils a quitté le Lesotho humide et verdoyant et s’en est allé travailler puis mourir brutalement dans une mine d’or sud-africaine. Il ne lui reste rien et elle aussi, voudrait mourir. Mais elle apprend qu’un barrage va être construit et engloutir le village, le cimetière, déplacer les vivants et effacer les morts. Elle va donc se remettre debout et tenter d’empêcher qu’un monde disparaisse. Le film de Lemonhang Jeremiah Mosese, visuellement époustouflant et à la narration novatrice a marqué le circuit des festivals, passant même au Nova lors de la 5ème édition d’Africa is/in the Future. Il propose un récit de résistance, une réflexion sur la modernité dans une région d’Afrique montagneuse, humide et froide, à travers une vision réellement poétique sans laisser le spectateur dans une situation confortable. Le tour de force réside notamment dans la capacité du film à proposer une fiction déroutante tant dans son aspect narratif que de mise en scène, montage et couleurs, tout en laissant entrer le réel saisissant. Ceci est renforcé par le jeu intense de Mary Twala Mhlongo (l’actrice Sud-africaine vue dans le "Black is King" de Beyoncé), morte peu après le tournage et dont on a réellement l’impression de vivre les derniers instants. La singularité de la proposition et la rareté du cinéma du Lesotho confèrent au film un statut particulier auquel il semblait dommage de ne pas donner plusieurs fois sa chance sur grand écran.

  • dim 04.06 > 22:00

    Se fate i bravi

    Retour à Gênes
    (The Dream and the Violence)
    Stefano Collizzolli & Daniele Gaglianone, 2022, BE-IT, DCP, vo it st fr & ang, 101'

    Comme des centaines de milliers de manifestants, Stefano Collizzolli part à Gênes rempli d’enthousiasme. Muni d’une caméra, il filme ce qui s’annonce être un moment important et joyeux dans la bataille contre le mondialisme néo-libéral. Mais il rentre chez lui terrorisé. Il va lui falloir près de 20 ans avant de visionner ses images. Et d’en faire le point de départ d’un film, dans lequel il demande à Evandro Fornasier de faire le récit des journées du 19 au 21 juillet 2001. À l’époque, cet illustre inconnu ne partage avec le réalisateur qu’un même élan de justice sociale et l’anonymat d’une même foule de manifestants. Les quelques dizaines de mètres qui les séparent alors dans les rues de Gênes seront déterminants pour la suite de leurs deux histoires… “Se fate i bravi” (littéralement : “Si vous êtes sages") est à la fois un voyage dans les mécanismes féroces du pouvoir, et un travail de mémoire sur ce qui demeure pour beaucoup une blessure indélébile, une histoire à oublier...

  • jeu 08.06 > 20:00

    Open Screen   [Courts métrages]

    Divers

    Depuis le début du cinéma Nova, l’Open Screen vous invite à venir montrer librement vos films sur grand écran. Quels que soient leur genre et format, que ce soit votre première œuvre cinématographique ou le fruit de longues années d’expérience, tous les films proposés seront projetés, à la seule condition de ne pas dépasser 15 minutes. Vingt-six ans que cette opportunité existe et est accessible gratuitement, pour un public souvent nombreux qu’il ne tient qu’à vous de surprendre ! Alors n’hésitez plus, et envoyez vos films accompagnés d’une fiche technique au moins une semaine à l’avance en spécifiant l’une des 2 dates de projection.

    openscreen@nova-cinema.org

  • ven 09.06 > 20:00

    Se fate i bravi

    Retour à Gênes
    (The Dream and the Violence)
    Stefano Collizzolli & Daniele Gaglianone, 2022, BE-IT, DCP, vo it st fr & ang, 101'

    Comme des centaines de milliers de manifestants, Stefano Collizzolli part à Gênes rempli d’enthousiasme. Muni d’une caméra, il filme ce qui s’annonce être un moment important et joyeux dans la bataille contre le mondialisme néo-libéral. Mais il rentre chez lui terrorisé. Il va lui falloir près de 20 ans avant de visionner ses images. Et d’en faire le point de départ d’un film, dans lequel il demande à Evandro Fornasier de faire le récit des journées du 19 au 21 juillet 2001. À l’époque, cet illustre inconnu ne partage avec le réalisateur qu’un même élan de justice sociale et l’anonymat d’une même foule de manifestants. Les quelques dizaines de mètres qui les séparent alors dans les rues de Gênes seront déterminants pour la suite de leurs deux histoires… “Se fate i bravi” (littéralement : “Si vous êtes sages") est à la fois un voyage dans les mécanismes féroces du pouvoir, et un travail de mémoire sur ce qui demeure pour beaucoup une blessure indélébile, une histoire à oublier...

  • ven 09.06 > 22:00

    One, Two, Three, Viva l’Algérie   [Film]

    Films en sortie
    Samuel Ab & Amine Kouti, 2022, FR, DCP, vo fr & ar st ang, 75'

    "One, Two, Three, Viva l’Algérie", devise des supporters algériens est scandée partout : dans la rue, au stade, en Algérie ou en France. Née en 1958, elle encourageait déjà la première équipe du Front de Libération Nationale (FLN) lors de la première manifestation sur la scène internationale d’une équipe de foot aux couleurs de l’Algérie indépendante. Depuis, elle est indissociable des grands moments du ballon rond, jusqu’à sortir du stade en 2019 pour être scandée dans la rue et encourager cette fois-ci la jeunesse algérienne à prendre part au Hirak et sortir le Président Abdelaziz Bouteflika du jeu politique. Finement, et par le biais d’un récit d’initiation, "One, Two, Three, Viva l’Algérie" ouvre la petite lucarne du foot pour mieux nous embarquer dans les liens qui se tissent entre sport, mémoire et identité nationale. Un film qui arrive à déjouer les écueils de l’essai, et nous faire vivre dans les espaces d’à-côté des stades, dans la rue et dans les cafés, ce qui se joue pour les supporters de foot.

    → Avec le soutien de Laba asbl

    → Projections suivies d’une rencontre avec l’équipe du film le 15.04 et le 30.04

    → 15.04, projection suivie d’un concert de Tighri Uzar. Tarif unique pour la soirée : 10€/8€

  • sam 10.06 > 20:00

    Kologo Power   [Films + concert]

    Concerts + Films

    Soirée autour du Kologo, instrument à cordes montées sur une calebasse, mélodique et percussif, joué au Ghana, dans toutes sortes de cérémonies importantes au cours de la vie. Transcendant les moments intenses, les troubadours itinérants, chantant et sonnant le Kologo, transforment les funérailles en catharsis furieuses.

    + King Ayisoba Trio
    + Long Live the Dead !
    Sofie Hanegreefs & Kris Pannecoucke, 2023, BE, DCP, vo st fr, 39'
    + Kologo Power
    Nick Helderman, 2021, NL, DCP, vo ang , 7'
  • dim 11.06 > 18:00

    This is Not a Burial, It’s a Resurrection   [Film]

    Films en sortie
    Lemohang Jeremiah Mosese, 2019, LS, DCP, vo st st fr & ang, 122'

    Mantoa est âgée, son fils a quitté le Lesotho humide et verdoyant et s’en est allé travailler puis mourir brutalement dans une mine d’or sud-africaine. Il ne lui reste rien et elle aussi, voudrait mourir. Mais elle apprend qu’un barrage va être construit et engloutir le village, le cimetière, déplacer les vivants et effacer les morts. Elle va donc se remettre debout et tenter d’empêcher qu’un monde disparaisse. Le film de Lemonhang Jeremiah Mosese, visuellement époustouflant et à la narration novatrice a marqué le circuit des festivals, passant même au Nova lors de la 5ème édition d’Africa is/in the Future. Il propose un récit de résistance, une réflexion sur la modernité dans une région d’Afrique montagneuse, humide et froide, à travers une vision réellement poétique sans laisser le spectateur dans une situation confortable. Le tour de force réside notamment dans la capacité du film à proposer une fiction déroutante tant dans son aspect narratif que de mise en scène, montage et couleurs, tout en laissant entrer le réel saisissant. Ceci est renforcé par le jeu intense de Mary Twala Mhlongo (l’actrice Sud-africaine vue dans le "Black is King" de Beyoncé), morte peu après le tournage et dont on a réellement l’impression de vivre les derniers instants. La singularité de la proposition et la rareté du cinéma du Lesotho confèrent au film un statut particulier auquel il semblait dommage de ne pas donner plusieurs fois sa chance sur grand écran.

  • dim 11.06 > 20:30

    Als reuzen sterven   [Film]

    Jan Vromman
    Quand les Géants meurent / When Giants Die
    Jan Vromman, 2022, BE, DCP, vo nl st fr & ang, 78'

    Après avoir creusé dans son précédent film “L’Histoire du cochon (en nous)”, Jan Vromman tend un nouveau miroir à notre société. Celui des manifestations populaires, allant des processions et défilés traditionnels aux prides d’aujourd’hui. Autant de rites reliés par cet indéfinissable mélange d’esprit de fête, de transgression et tout à la fois de desseins d’appartenance, d’attraction touristique, voire d’affirmation de l’ordre établi. Choisissant un titre en clin d’œil au mythique “Les statues meurent aussi” d’Alain Resnais et Chris Marker, le documentariste s’intéresse ainsi aux géants des défilés à travers le regard de trois générations. Il déroule ce fil en partant de l’univers de Frans, son grand-père… qui dans la réalité était l’oncle du cinéaste, interprété à l’écran par un comédien et un chien. Frans fut le concepteur prolifique de cortèges organisés pour des villes et villages flamands entre 1954 et 2005, dont d’incroyables images d’archives émaillent le film. Le fils représente le cinéaste, la deuxième génération. Il place quant à lui l’histoire des cortèges dans un contexte de parades, carnavals et processions, avec leurs lots de mises en scène, fanfares, figurants, encadrement policier et autres barrières Nadar. C’est là qu’entre en scène la troisième génération, celle du fils du réalisateur, en quête d’un autre imaginaire et de formes plus contemporaines et spontanées. Se réapproprier la rue, former une communauté, exprimer ses pensées dans l’espace public, être ensemble dehors... “La rue est la mère de la démocratie” nous dit Jan Vromman. L’abandonner, c’est perdre la liberté.

    → Le 14.04 à 20h : projection suivie d’une rencontre avec Jan Vromman

  • dim 11.06 > 22:00

    La Légende du Roi Crabe   [Film]

    Films en sortie
    Alessio Rigo de Righi & Matteo Zoppis, 2021, DCP, vo es & it st fr & ang, 106'

    Dans un petit village de Tuscie, des vieux chasseurs se remémorent l’histoire de Luciano, ivrogne idéaliste qui, entre deux rasades de vin, s’oppose à la politique du prince de la région. Mouton noir de la communauté, son esprit libre et ses sentiments amoureux finiront par amener son lot de jalousie et de rivalités, le poussant in fine à commettre l’irréparable. Extradé en Argentine, Il entreprendra un voyage en pleine Terre de Feu à la recherche d’un trésor qui pourrait bien être le seul moyen pour lui de trouver la rédemption. Autant un hommage qu’une réflexion sur le caractère incomplet et imparfait de la tradition orale, "La Légende du Roi Crabe" épouse la démesure narrative des contes populaires en embrassant tout à la fois le réalisme magique, la chronique sensuelle et lumineuse, et le western. Zoppis et Rigo de Righi délivrent un récit bâtard où Pasolini et Herzog marchent main dans la main et d’où émane de chaque plan une foi dans le cinéma et un souffle romanesque. L’art de la pastorale se mêle au surréalisme, l’errance bucolique y côtoie le chemin de croix apocalyptique. Captant une quête de transcendance avec un grain d’image d’une densité telle qu’il pourrait réconcilier les frères ennemis de la pellicule et du numérique, les réalisateurs rappellent également l’intemporalité et la force salvatrice des mythes, seules boussoles capables de nous guider quand tout semble perdu aux confins du monde.

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